Lettre à Monsieur le Président de la Commission nationale
Ensemble, pour une Université publique de qualité ouverte à tous,
liste de rassemblement syndical.En Sorbonne, le 9 juin 2000,
Monsieur le Président,
Nous apprenons que la commission réunie hier matin jeudi 8 juin s'est étonnée de l'absence de représentants de notre liste, et a constaté qu'il lui manquait le récapitulatif des noms des candidats dans l'ordre préférentiel.
Je tiens donc à vous signaler par la présente d'une part que nous n'avons pas été prévenus de l'heure et du lieu de cette réunion, d'autre part que deux de nos camarades, Sancia De Cooman et Sophie Grosjean se sont présentées au CNESER mercredi en fin d'après-midi, porteuses d'une enveloppe comprenant le récapitulatif en question, ainsi que les quatre actes de candidature qui nous manquaient lundi.. Monsieur Guédon leur a alors déclaré ne rien pouvoir recevoir de notre liste et, comme elles insistaient, a invoqué un ordre venu "de très haut" lui interdisant même de leur remettre un écrit certifiant qu'elles s'étaient présentées devant lui porteuses d'une enveloppe. Elles ont alors tenté de déposer l'enveloppe à l'accueil en l'adressant à Monsieur le Ministre, et se sont heurtées à un nouveau refus.
Bien entendu, nous voulons rester persuadés qu'il s'agit d'une malheureuse erreur, laquelle pourrait néanmoins avoir des conséquences graves sur le déroulement du processus électoral.
L'article 4 de l'arrêté du 14 mars 2000 (JO du 21 mars, p. 4362) prévoit que les listes peuvent être rectifiées "dans un délai d'un jour franc à compter de la notification de la demande de rectification". Ne doutant pas de recevoir cette notification, nous l'anticipons en vous adressant par ce courrier, que nous déposerons dans un instant au 61-65 rue Dutot, et dont nous envoyons également copie par recommandé avec accusé de réception, les pièces qui nous semblent manquantes.
Nous ne doutons pas que ce courrier sera reçu et transmis à la commission. S'il ne l'était pas, nous nous verrions obligés de saisir nos conseillers pour envisager tous les recours et poursuites possibles, devant les juridictions administratives et éventuellement, s'il se confirme qu'il y en a, comme on nous l'a dit, possibilité, au pénal.
Convaincu que nous ne n'aurons pas besoin d'en arriver là et que les élections des représentants étudiants au CNESER pourront se dérouler conformément à la loi, je vous prie d'agréer, Monsiuer le Président, l'expression de ma haute considération.
Pour les candidat sur la liste de rassemblement syndical Ensemble, pour une Université publique de qualité ouverte à tous.
Jihad Wachill, président de l'UNEF Paris I,