C'tait l'UNEF (1971-2001): Jean-Yves GUENGANT AGEB (Brest) 1971-76

Association gnrale des tudiants brestois. 1971 1976.

Jean-Yves GUENGANT, 19 aot 2021.
[Ci-dessous photo de l'auteur en aot 1973]

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Membre dune fratrie de trois enfants (1947 1953), jen suis le benjamin (1953). Entr lUniversit, en Histoire aprs un baccalaurat D. Boursier. DUEL en 1973, licence en 1974, CAPES thorique en 1975, CAPES pratique en 1976, professeur dhistoire-gographie dans lOrne puis dans le Morbihan, proviseur-adjoint en 1987, proviseur en 2000, retrait en 2015.

Je mappelle Jean-Yves GUENGANT, je suis n en 1953. Originaire de Brest, javais suivi mes tudes secondaires au lyce classique de KERICHEN en srie scientifique.

Lyce de Krichen Brest

JՎtais entr au lyce en septembre 1968 les vnements avaient t sur Brest une rplique de ce qui sՎtait pass dans le pays, jy reviendrai et la nouveaut avait t les lections de dlgus de classe et leur prsence au conseil de classe. Lycen, je participai de nombreuses manifestations de laprs 68. Il y avait un cercle de lycens plus politiss, de diffrents mouvements autonomistes bretons, cercles Rouge, jeunes PSU qui sorganisrent dabord autour dun journal lycen, Opinions, et furent actifs dans divers secteurs: soutien aux Basques emprisonns (procs de Burgos), mise en cause du Rotary Club qui souhaitait simmiscer dans linformation sur les mtiers; nous fmes campagne sous le slogan Rotary, courroie de transmission du patronat

Cette exprience me prparait dautres combats et jՎtais sensible au combat syndical. Jappartenais une famille de petits commerants du quartier populaire de Saint-Martin. Ils nՎtaient pas bien riches et quand il sagit de faire des tudes suprieures, il tait vident quil tait prfrable que je puisse les faire Brest. Mon frre an tait le premier de notre famille faire des tudes suprieures: il fut inscrit Rennes-2, la formation dsire nexistant pas Brest. Aprs mon baccalaurat, je minscrivis en octobre 1971 la facult des Lettres de Brest. Javais dcid de faire des tudes dHistoire et gographie. La section tait lune des plus actives sur le plan des revendications. Beaucoup de syndiqus venaient de cette section. La prsidence de lAGEB de 1971 aux annes 1975, date de mon dpart de luniversit je venais dՐtre admis au CAPES dHistoire en 1975 et je fis en 1975-1976 mon stage dapplication au Centre pdagogique rgional (CPR), antenne de Brest. En 1976, je fus nomm au lyce Napolon, LAigle, Orne. En 1981 je revins en Bretagne, dans le Morbihan

Luniversit de Bretagne occidentale, une toute nouvelle universit

Luniversit de Bretagne occidentale (UBO) fut cre en 1971. Depuis 1959, existait Brest un Collge scientifique universitaire, rattach Rennes-1, ainsi quun IUT, construit en 1962 et ouvert en 1963. Malgr une opposition dclare de Rennes, Brest obtient en 1968 la cration du CNEXO (ex-Ifremer) qui boosta le dveloppement universitaire brestois. En 1966 et 1968 sont cres deux facults de plein droit, Sciences et technique, puis Lettres et sciences sociales. La cration dune facult de mdecine et dun institut de droit compltent le tableau, permettant aux trois facults, linstitut et aux deux IUT (Brest et Quimper) de se regrouper en universit.

Le 1er janvier 1971 luniversit est enfin cre. Cest une victoire importante pour la bretagne occidentale: une population scolaire nombreuse pouvait trouver sur Brest un dbouch. Les tudes moins coteuses, permettaient aux jeunes urbains de milieu social populaire et aux jeunes ruraux de poursuivre des tudes. Il est important de comprendre cette situation particulire, car 30 % des tudiants taient dorigine ouvrire et rurale. Principalement concentrs en Lettres, Sciences et IUT.

A part lIUT de Quimper, luniversit tait brestoise. Cela entrana des consquences sur la cration et le dveloppement de lAssociation gnrale des tudiants brestois, lAGEB, qui se dveloppa essentiellement en Lettres et en Sciences, mais ne put crer de structures en Mdecine et en Droit. Les IUT taient quant eux indpendants de luniversit et les tudiants ne se considraient pas lis lUBO.

Luniversit avait sa tte le prsident Raymond-Franois Le Bris, qui fit ensuite une carrire la direction du ministre de lenseignement suprieur, comme directeur de cabinet du ministre puis plus tard comme directeur de lENA. Sa contribution au dveloppement de luniversit de Brest fut importante. En 1972 lui succda Julien Querr, professeur duniversit et maire du Relecq-Kerhuon, ville de lagglomration urbaine brestoise.

Il y avait en 1971, un peu moins de 6000 tudiants, contre 22000 aujourdhui. Deux cits universitaires, deux restaurants universitaires, une bibliothque universitaire, avaient t construits sur un vaste plateau, dans le cadre du dveloppement urbain brestois de laprs-guerre: Brest II ou Brest-Bellevue. Les facults avaient remplac une grande cit de baraques, ne dans limmdiat aprs-guerre. Notre gnration (1947-1953) tait issue du baby-boom et de la politique ducative mise en place dans les annes cinquante et soixante. La topographie favorisait la division des facults, Mdecine et droit installs en centre-ville, Sciences et lettres en priphrie.

Le mouvement tudiant en Bretagne

Le mouvement tudiant volua de faon diffrente en Bretagne que dans le reste du pays. Les manifestations trouvrent tout de suite un cho en Bretagne. Le 6 mai 1968 500 manifestants Rennes, et le 8 mai, lors des manifestations sur le thme LOuest veut vivre, inities par les syndicats ouvriers et paysans, sans lien avec les vnements parisiens, les tudiants reprsentent prs de la moiti des 7000 manifestants rennais. LAGER-UNEF, dont lhistoire est ancienne et active a de nombreux adhrents, surement suprieurs 1000[1]. LAGER avait prpar depuis des semaines cette manifestation. Le 7 mai, cՎtait au tour de Brestois de se mettre en grve massivement: il ny avait pas de tradition de luttes syndicales et les tudiants taient bien moins nombreux quՈ Rennes ou Nantes. Curieusement, cest une histoire de sgrgation sexuelle la cit universitaire qui mit le feu aux le feu aux poudresquand le 15 fvrier 1968, 300 rsidentes dcidrent doccuper la rsidence des garons. A leur tour les garons dcidrent loccupation de la rsidence des filles le 17 fvrier. Un mois avant le 22 mars 1968, le mouvement de 68 commenait Brest ! A partir de mars, lAGEB se lana dans la bataille pour organiser la manifestation qui devait porter le slogan Vivre et travailler au pays prvue le 8 mai. On estima que la quasi-totalit des tudiants taient grvistes le 7 mai. Leur participation au cortge fut remarqu. Le cortge runit prs de 12000 personnes (100000 au total):

Pour symboliser l'entente des tudiants, des ouvriers et des paysans, la prsidence du meeting avait t confie M. Bernard Boudic, prsident de l'Association des tudiants de Brest, affilie l'U.N.E.F. Le Monde, 10 mai 1968.

Sur le mouvement tudiant brestois en 1968, lire Lexprience paritaire au Collge universitaire de Brest en mai-juin 1968. Vincent Porhel, Article Cairn Annales de Bretagne et des pays de lOuest-2019 https://www.cairn.info/revue-annales-de-bretagne-et-des-pays-de-l-ouest-2019-1-page-181.htm

Le mouvement tudiant sest dvelopp tout de suite en relation troite avec les syndicats, notamment dans une coopration enseignants-tudiants qui deviendra la marque de fabrique du syndicalisme tudiant brestois.

Contrairement Rennes, ou existait une extrme-gauche marxiste-lniniste et Nantes, o un courant libertaire tait fort, il ny avait pas de tradition dextrme-gauche dans le milieu tudiant brestois. A partir de 1968, deux courants politiques taient prsents: lUnion des tudiants communistes, dont Paul Lespagnol (1949-2003), membre de la fdration du PCF, fut lorganisateur, et lUnion dmocratique bretonne (UDB) qui russit au dbut des annes 1970 runir les tudiants autonomistes (UDB et la Jeunesse tudiante bretonne (JEB) dont tait issu Bernard Boudic, alors en perte de vitesse)

LUNEF Renouveau

LUNEF Renouveau se btit donc sur une base la fibre syndicaliste et issue dune gauche communisante et autonomiste (une convergence existait entre les deux partis, lUDB ayant d en 1970 expulser sa tendance gauchiste, surtout prsente Paris et Rennes). La liaison enseignants-tudiants tait renforce par la prsence dans le corps enseignant de jeunes professeurs, recruts lors de la monte en puissance de lUBO. Matres assistants et matres de confrences dont un nombre non ngligeable taient membres du PCF et de lUDB: des figures comme Jean Rosmorduc (PCF), physicien et historien des sciences, ancien de lUNEF en 1961-1962 Bordeaux, PCF, et Ronan Leprohon, historien, ancien de lUNEF (Rennes) et membre dun rseau de soutien au FLN pendant la guerre dAlgrie, UDB.

Les vnements de Mai 68 avaient fait merger une dmarche originale reposant sur une organisation strictement paritaire, les contestataires brestois, tant tudiants qu'enseignants, vont initier une rforme profonde des structures mme de l'universit. Edmond Monange, historien, assistant lՎpoque et membre du SNESUP qui regroupait la majorit des enseignants de la priode, et Bernard Boudic jourent un rle de premier plan dans cette contestation paritaire. En 1971, lAGEB choisit de rejoindre lUNEF Renouveau et dadopter une dmarche syndicale en alliance avec les syndicats ouvriers et enseignants.

Mon passage lUNEF Renouveau

Javais adhr lUDB en 1971 et naturellement ds que je fus tudiant, jadhrai lUNEF Renouveau car cՎtait la consigne de mon parti, mais parce quaussi je considrais quil tait important de se syndiquer, afin de pouvoir dfendre collectivement nos intrts. Jhabitais une ville ouvrire, habitue aux luttes et aux manifestations, mon quartier tait un ancien quartier ouvrier du centre-ville. Enfin la famille de ma mre tait ouvrire: mon oncle tait ouvrier larsenal, mon cousin travaillait EDF.

Japprciai laspect syndicaliste de lUNEF qui btissait son action sur lamlioration du quotidien. Dans les assembles gnrales dՎtudiants, souvent importantes (400 personnes) nous bataillions contre quelques lments qui reprochaient lUNEF Renouveau dՐtre trop proche des syndicats enseignants (SNESUP) ou ouvriers (CGT). LAGEB avait vu baisser ses effectifs comme de nombreuses associations tudiantes dans laprs vnements.

Je me souviens que nous avions dcid de participer aux lections universitaires et nous devinrent la seule association tudiante reprsente, la facult et luniversit. Elu en 1972, je fus assesseur tudiant la facult des Lettres et vice-prsident tudiant au conseil duniversit pendant deux annes. Aprs ma licence, la prparation aux concours ralentit mon militantisme, mais javais t lu au conseil local du CROUS. Les lections tudiantes ne touchaient pas un public important, une majorit des tudiants ne sy intressant pas. En revanche les mobilisations tudiantes taient souvent importantes. Nous pouvions mobiliser surtout en Lettres, pas du tout en mdecine. La facult de Droit tait plus amorphe. Cependant, il nexistait pas Brest des organisations de type UNI.

Le fait dՐtre lus dans les conseils nous apporta des moyens. Nous avions en Lettres et en Science des locaux: celui des Lettres tait le local principal, une salle de cours de grande taille, situe dans un endroit proche du centre de la facult, par lequel transitaient les tudiants. Nous avions notre disposition des moyens de reprographie suffisant pour notre action.

Les principales actions menes portaient sur les conditions de vie et dՎtudes des tudiants: laccs aux cits universitaires par les boursiers trs tt on constata que les cits universitaires, non seulement nՎtaient pas adaptes au mode de vie des tudiants (chambres trs petites, sanitaires assez frustres) mais ne suivaient pas lՎvolution rapide du nombre dՎtudiants la chert de la vie pour des budgets limits De l vint linscription dans notre combat syndical de lallocation dՎtudes, perue comme un revenu tudiant, dont les IPES -Instituts de prparation aux enseignements du second degr, 1957 1979 qui avaient cr des lves-enseignants taient une prfiguration. CՎtait mon avis la mesure la plus importante promouvoir lՎpoque, et aujourdhui encore. Il savra que ces propositions, coteuses pour le budget national, ne furent jamais prises en considration. La crise conomique, qui se dveloppait depuis 1971 et saggrava avec le premier choc ptrolier, rduisit considrablement notre pouvoir de manuvre.

Imagin comme un syndicat dans un systme de cogestion, dans une conomie riche et en expansion, lUNEF peinait trouver des remdes une population tudiante qui grossissait rapidement et qui navait aucune pratique syndicale. La tradition universitaire nexistait pas Brest, comme cela pouvait tre le cas Paris ou les grandes mtropoles. Lorsque lon cra Quimper une annexe puis que Lorient devint luniversit de Bretagne-sud, ce phnomne saccentua. Plus les tudiants taient proches de leur lieu dorigine, moins se crait une communaut spcifique. Plus tard apparurent des phnomnes qui taient lՎpoque limits, les ftes tudiantes du jeudi soir. Certes nous avions des ftes, mais elles se limitaient ce quen Bretagne on nomme la piste.

Fonctionnement interne

Notre effectif resta assez stable pendant les annes o je fus prsent Brest. Moins dune centaine au total, avec une majorit se trouvant concentre en Lettres. Nous avions toujours un noyau en Sciences. Les congrs syndicaux runissaient une fois par an sur un ou deux jours les membres du syndicats: une quarantaine de personnes y assistaient. Nous emes des reprsentants du bureau national. Cest ainsi que lors du premier congrs auquel jassistais, je fus repr par Cohen, un membre du BN, et jaccdais au bureau local. Je devins assez rapidement le prsident de lAGEB et ce jusquen 1973. Mon mandat fut de courte dure, essentiellement pour des raisons personnelles sans relation avec le syndicat. On me proposa un stage de formation qui se tint lUniversit dOrsay, en fvrier 1972, je crois, o nous tions galement hbergs. Pendant une semaine, formation, interventions des membres du BN, visites, nous permirent de nous faire une ide du syndicalisme tudiant. CՎtait ma premire sortie de Bretagne et je me rendais compte quil ny avait aucune comparaison faire entre notre facult provinciale et les grands centres universitaires comme Nanterre ou la cit universitaire, zone de concentration extrme de populations tudiantes venues du monde entier! Jen fus effar.

Paralllement ce stage, fut men mon gard une campagne de sduction par lUnion des Etudiants communistes. Andr Ouzoulias me servit de chaperon, me guidant dans le Paris communiste, dun centre de pionniers de Montreuil un meeting de Jacques Duclos en soutien lunit populaire chilienne! Je rencontrai dautres militants comme Gilbert Wasserman. Mais cette pression amicale ne fut pas concrtise par une adhsion au PCF. Je me rappelle une scne: nous allions manger dans un restaurant, notre groupe croisa le bureau national de lautre UNEF, Cambadlis en tte. Je trouvais que les deux UNEF auraient form un groupe plus puissant mais les clivages politiques taient tels que cela rendait impossible tout travail commun. Professeur, je rencontrai les mmes problmes au sein de la FEN.

En 1973, ma situation personnelle changea. Je me mariai et fus pendant lՎt pre dun petit garon. Cela changeait mes objectifs et ncessitait de finir au plus vite mes tudes (Je nai pass que quatre annes luniversit, prparation du CPES incluse). Nous avions choisi, mon pouse et moi, de faire un fest-noz, ouvert tous nos amis et camarades. Or mon mariage se passait le jour du congrs de lAGEB. Sans vraiment de prparation, les membres du syndicat estimrent que je ne pourrais pas assumer toutes mes tches et me dlestrent de mon poste de prsident. Puis le congrs termin, vinrent tous au fest-noz. Jappris alors mon retrait du poste, dans une tradition stalinienne, somme tout bon enfant. Je restai au bureau en second plan et quelque part cela marrangeait.

Souvenirs

Il ny eut pas ou peu de rformes importantes dans le Suprieur aprs 1968. Il faut attendre 1986 et le projet de loi Devaquet, rinstaurant la slection lentre de lUniversit pour voir une mobilisation de grande ampleur. La seule grande rforme qui touchait directement les tudiants fut en 1973 la loi sur le service militaire, dite loi Debr. Vote en 1970, la loi commena tre applique en 1973. Elle supprimait le sursis accord pour les personnes effectuant des tudes au-del de 21 ans. Ce mouvement concernait les nouveaux sursitaires, lycens principalement. Les tudiants se joignirent au mouvement, ayant des revendications propres porter sur la rforme des cycles universitaires (premier cycle notamment). Ce fut un moment important de manifestations sur Brest.

En 1973, lors des manifestations contre la rforme du premier cycle universitaire, eurent lieu des mobilisations importantes dՎtudiants surtout en Lettres, o lavenir tant moins sr, les craintes ont toujours t plus fortes. Nous nՎtions pas nombreux porter la contradiction et se battre sur les positions du syndicat. Nous tions moins dune dizaine dans des salles de 500 tudiants et il fallait avoir de la conviction et de la voix pour se faire entendre. Nous avions organis le blocus du conseil duniversit, prsid par M. Querr. Nous tions lintrieur, proposant une motion, soutenus par le SNESUP, mais en minorit cependant. Les bataillons professoraux des facults de Droit et Mdecine sopposant nous. Nous narrivmes pas faire passer notre motion. Au moment du buffet (un ballet demploys dun traiteur local se mettait en place, comme Versailles) nous bloqumes toutes les issues et ravitaillrent les tudiants bloqueurs. Nous emes au moins la satisfaction de voir les notables sՎchapper par les fentres de la salle du conseil. Au fil du temps nos contradicteurs volurent, notamment par lapparition de quelques marxistes-lninistes, tendance bretonne, que je connaissais bien.

Aprs les luttes de 1973, lՎbullition retomba, la grande majorit des tudiants repartant ses occupations. Nous continuions mme si nos troupes fondaient le groupe important de laprs 68 avait fondu, chacun tait parti vers ses nouveaux projets et nous ne pouvions recruter de nouveaux militants. Notre local devenait un trop grand pour notre nombre qui sՎtait rduit. Etudiant en prparation du CAPES, je menai un dernier combat syndical relatif au nombre de postes aux concours. Nous tions en prparation sans mme connatre le nombre de postes pourvoir. Lors de la visite du chef de cabinet de la ministre, Alice Saunier-Seit, elle-mme originaire de lUBO, nous montmes une manifestation dՎtudiants, obtenant une entrevue avec R.-F. Le Bris, son directeur de cabinet. Ce fut, je crois ma dernire action dimportance. Je garde un bon souvenir de cette action syndicale. Par la suite, jai eu loccasion dՐtre responsable syndical dans mon lyce et de le reprsenter dans les instances rgionales du SNES. Devenu personnel de direction, je rejoignis le SNPDEN-FEN puis UNSA, syndicat majoritaire des personnels de direction. LUNEF Renouveau fut ma premire exprience syndicale, elle mamena tre par la suite syndiqu pendant toute ma carrire professionnelle, au total quarante-quatre annes de syndicalisme.

Sur les manifestations du 8 mai 1968 dans lOuest et le mouvement tudiant: BOUGEARD, Christian (dir.) ; et al.LOuest dans les annes 68.Nouvelle dition [en ligne]. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2012 . ISBN: 9782753568808. https://doi.org/10.4000/books.pur.129924.

[1]Laurent Jalabert, Panorama des mouvements tudiants dans lOuest autour de Mai 68, in LOuest dans les annes 68, Presses universitaires de Rennes, 2012. Openedition.org, LOuest dans les annes 68 - Panorama des mouvements tudiants dans lOuest autour de Mai 68 - Presses universitaires de Rennes