Le résultat de l'élection au 76e congrès, suivi du rapport de la commission des candidatures

Le bulletin de vote du 78e, avec les résultats manuscrits

Le bulletin de vote du 79e, avec les résultats manuscrits

Le Bureau national de 31 membres était élu (au scrutin majoritaire de liste non bloquée, à un tour, sur liste proposée par une commission des candidatures) par le congrès, théoriquement annuel, mais qui ne l'était plus du tout à partir de 1991. S'il y avait des démissions entre deux congrès, il était complété par le Collectif national, selon les mêmes modalités, le BN tenant lieu de commission des candidatures. Cette procédure avait cessé d'être exceptionnelle quand le congrès avait cessé d'être annuel.

Nous pouvons donner ici dix des onze ou douze derniers BN de notre UNEF, par ordre inversement chronologique, du dernier, complété par le CN du 4 février 2001, à celui élu par le 76e congrès en décembre 1993.

Les listes sont par ordre d'ancienneté. On indique pour chacun le moment de son élection (congrès ou CN). P, G et T désignent président, secrétaire général et trésorier. S indique ceux dont on croit se rappeler qu'ils étaient alors secrétaires nationaux (très incertain, car la liste en était rarement publiée. C'est fondé sur des allusions et des souvenirs). Au moment de la première élection, on indique (quand on l'a) l'AGE d'origine. On signale qu'une part importante des provinciaux, après leur élection, s'installaient à Paris et finissaient par y prendre leur carte d'étudiant, le plus souvent à Paris VIII, parfois à Paris X, plus rarement en l'une des deux versions de Jussieu.

Nos sources pour constituer ces listes, qui sont donc imparfaites, sont très lacunaires. Nous avons les BN élus par les quatre congrès réguliers, dans trois cas sur quatre avec le résultat du vote, pour le 76e, dans la brochure de compte-rendu, pour les 78e et 79e, par des bulletins de vote annotés sur place lors de la proclamation (le second par E. Lyasse, le premier de main non identifiée, issus des archives de l'AGE de Paris IV). La liste du BN élu au 77e, dont nous n'avons retrouvé ni bulletin ni compte-rendu, a été publiée cet automne par d'autres, https://histoire-unef.fr/wp-content/uploads/2021/11/Les-directions-de-lUNEF-avec-INDEX.pdf). Dans la brochure du 76e, nous avons le rapport de la commission, précieux car il donne la liste des partants, celle des entrants, celles des restants.

C'est également le cas pour le rapport de CN du 4 octobre 1998, qui nous permet donc de reconstituer le renouvellement partiel précédent, de la rentrée 1997, par comparaison avec la liste du 78e congrès. Nous avons également celui du 20 novembre 1994, mais sans la liste de ceux qui restaient; avec seulement les partants et les entrants (d'où un doute sur ce qui a précédé).

Le compte-rendu par la direction nationale du CN du 23 septembre 2000 donne la liste des nouveaux élus (huit et un siège laissé vacant), non celle des partants. Nous avons la liste complète de ce BN, et le résultat de son dernier renouvellement en février 2001 par des documents internes de l'AGE de Paris IV (pointage avant le CN [non décemment publiable même après vingt ans], compte-rendu). Cela permet de déduire ce qu'a été le renouvellement au cours de l'année 1999/2000 (avant mars [Souvenir d'E. Lyasse, qui sait qu'il n'y était pas, et a trace de sa présence à tous ensuite], 8 nouveaux membres), avec une légère incertitude quant à l'ordre des départs.

Un renouvellement entre le 77e et le 78e congrès, à la rentrée 1996, nous manque totalement. Il est attesté, à Paris IV, par le cas de Lionel Benharous (circulaire aux adhérents du 9 octobre 1996). Il a apparemment concerné aussi Nelly Chells, Sylvie Jiroudy et Sébastien Guerrier, si nous avons raison de penser que le bulletin de vote du 78e donne d'abord les sortants, ensuite les nouveaux. Nous ignorons qui s'est alors retiré, et si d'autres ont été élus pour disparaître dès le 78e congrès.

Il nous manque probablement un autre renouvellement partiel, immédiatement après le congrès de Bobigny, début 1994. Nous savons, en particulier par son témoignage, que François Ferrette a démissionné du BN aussitôt après sa réélection par le congrès de Bobigny. Nous ignorons s'il y a eu d'autres démissions (On disait que tous les opposants avaient alors démissionné. Mais Guillaume Hoibian nous a dit que Manuella Martins ne l'avait pas fait). Il y avait en tout cas au moins deux places vacantes au BN, celle de François et celle de Christine Maitre qui devraient normalement avoir été pourvues, ce dont nous n'avons aucune trace. Nous ne pouvons donc donner que 29 noms pour le BN du 20 novembre 1994. Il serait curieux qu'il n'y en ait pas eu deux de plus, soit parmi ceux dont nous n'avons mention qu'au congrès suivant, soit totalement inconnus à nous.

Le rapport au CN du 20 novembre 1994 sur le renouvellement du CN (à partir de la page 9)

Le rapport au CN du 20 novembre 1994 sur le renouvellement du CN

Extrait du compte-rendu du CN du 23 septembre 2000, avec résultat du renouvellement du BN