Association Générale des Etudiants d'Evry UNEF Accueil | VPC
_

ETUDIANTS DU MONDE : Etudier en Iran

Au mois de juillet dernier on a pu assister à un mouvement étudiant en Iran qui fut durement réprimé.
Enquête sur une société qui change...

De l’avis de tous les observateurs, c’est la première fois qu’un mouvement populaire prend une telle ampleur, ceux antérieurs étaient bien plus brefs et ne réclamaient pas autre chose qu’une amélioration des conditions de vie.
Cette fois ci le mouvement, parti de Téhéran, a gagné toute les grandes villes ; il revendiquait la liberté : liberté publique, liberté civile et le droit à la laïcité. C’est égalemment la première fois que les iraniens osent s’attaquer au régime, directement jusqu’à remetrre en cause le système du Guide Suprème.
Ce mouvement a vite rassemblé autour des étudiants toutes les classes sociales opprimées, les jeunes et les femmes...
On n’avait pas vu un tel mouvement depuis la révolution de 1979, en effet, les organisations progressistes qui en étaient sortis laminées se restructurent.
Mais pendant ce temps, le président Khatami, pourtant présenté comme un modéré, a noyé dans le sang la contestaion étudiante avec des centaines de morts et de blessés et des milliers de jeunes emprisonnés. Les intellectuels et opposants au pouvoir sont «suicidés» dans leurs cellules.
Aujourd’hui le régime islamique veut exécuter 4 étudiants emprisonnés. Ne laissons pas faire, soyons solidaires.
les étudiants et le peuple iraniens ne demandent pas la lune, ils veulent vivre.

Hugo



Israël / Palestine : quelle paix ?

Le processus de paix est maintenant irreversible quoi que décident les Israëliens. Cette idée reçue que les médias nous serinent depuis quelques mois est complétement abérante. En effet, les Israëliens n‘ont aucun intérêt à arreter ce processus car c’est un moyen pour eux d’asservir les Palestiniens sans recourir à la force.
Les accords entre Israëliens et Palestiniens prévoient de rendre l’autonomie à ces derniers sur certains territoires en échange de la paix. Aujourd’hui, les territoires sous autonomie palestinienne ne représentent que quelques villes (Ramallah, Jericho...) éparpillées en Cisjordanie et une partie de la bande de Gaza. Les Palestiniens sont complétement dépendants des Israëliens au niveau des infrastructures de communication (ils doivent transiter par Israël pour aller d’un territoire à un autre), au niveau économique car la majorité sont employés en Israël et pour un salaire de misère, et enfin par rapport à l’eau (grand moyen de pression au Moyen Orient). De plus, les Israëliens ne rendront jamais tous les territoires en pretextant que ce sont des colonies juives ; et même si Ehud Barak a affirmé qu’il n’y aurait pas de nouvelles implantations, celles déjà existantes continuent de s’étendre.
La solution serait une coopération à égalité entre Israëlien et Palestiniens. Mais on sait que dans les relations internationales cela reste du domaine de l’utopie car on en revient toujours à la loi du plus fort. A l’opposé, il faudrait stopper toute relation entre Israël et la Palestine. Les palestiniens pourraient ainsi développer leur économie grace à une aide internationale et reprendre par la suite leur coopération avec l’Etat hébreu. Sinon, ils en resteront à échanger des sandalettes contre des biens de première necessité.
Dans tous les cas, il faudra trouver rapidement une solution qui soit acceptable par les deux parties car beaucoup de Palestiniens se sentent de plus en plus frustrés. A l’espoir qu’avait sucité le soulèvement de 1988 fait maintenant place la colère. Ils sont de moins en moins à faire confiance à Yasser Arafat. La révolte gronde et si une nouvelle Intifada devait avoir lieu, ce ne serait pas surprenant.

Guirec