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MUMIA

Tout le monde en parle mais savez-vous exactement qui il est ?

Mumia Abu Jamal est un afro-américain qui était chauffeur de taxi à Philadelphie. Il était aussi journaliste et militant des droits civiques. Il a été Condamné à Mort en 1982 aux Etats Unis pour le meurtre d’un policier blanc, ce qu’il a toujours nié. Et oui ! La peine de mort existe toujours dans certains états d’Amérique. Mais là n’est pas le seul problème. En effet Mumia n’a pas eut un procès équitable lors de sa condamnation. Il a été arrêté par des policiers d’extrême-droite et jugé par un juge raciste qui détient le triste record des condamnations à mort aux Etats Unis. Le plus grave c’est qu’il y a eut des faux témoignages et que Mumia n’a pas pu bénéficier d’une défense digne de ce nom. En d’autres termes, le procès était truqué et donc perdu d’avance.
Aujourd’hui cela fait plus de 10 ans que Mumia attend sa SENTENCE. Cette attente est certainement pire que la mort en elle-même et c’est tout à fait inacceptable. Maintenant nous demandons que Mumia soit rejugé et que l’on mette à sa disposition tous les atouts nécessaires pour élucider cette affaire. A l’heure qu’il est, il est primordial qu’un maximum de personnes se mobilise pour SAUVER MUMIA.
Pour prendre part à ce mouvement il y a plusieurs initiatives mises en place pour Mumia dont une Manifestation le 11 mars dernier, place de la République qui a rassemblé plus de 2000 personnes.

Nadège



Violence à l’école

«Merde, en 80 c’était des états de faits, mais là Ces journalistes ont fait des états. Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu’avant...» IAM, Petit Frère, 1997 En ce début d’année, l’actualité nationale est marquée par la recrudescence de la violence, dans les enceintes scolaires. En effet chaque jour, la violence remplit la colonne des faits divers voire fait la première page de nombreux quotidiens régionaux. Ce phénomène n’est pas sans rappeler celui de 1997 où les lycéens avaient mis sur pied une charte visant à réduire la violence à l’extérieur et surtout à l’intérieur des enceintes scolaires. Trois ans après, il n’en est rien puisque le fait d’être racketeur apparaît aujourd’hui comme un acte peu répréhensible, comparé à l’histoire d’un adolescent qui s’est fait séquestrer pendant 2 heures dans une cave par deux jeunes. Pour briser la loi du silence, on demande aux adolescents de dénoncer le ou les agresseurs; mais lorsque personne ne voit ou n’entend, l’action est vaine et la répression absente. Cependant dans une majorité des cas, il faut que l’acte de violence sur autrui atteigne un certain degré de gravité pour que l’on se rende compte du problème. Par ailleurs, pour enrayer ce phénomène, le Ministre de l’éducation M. Claude Allègre propose d’introduire dans les enceintes scolaires des policiers ou des personnalités célèbres. Sur le premier point, il me semble plus judicieux de créer des tables rondes où les collégiens ou lycéens d’une même classe prendraient le temps de se connaître en parlant de leurs problèmes respectifs. En ce qui concerne le second point de sa proposition, envoyer des personnalités célèbres telle Gérard Depardieu, me semble dangereux car ces personnes ne font pas figure d’exemple à mes yeux. Enfin, il faut noter que ce phénomène n’est pas nouveau, il est seulement récurrent mais prend dans trop de cas des proportions inquiétantes. En fait, dans deux ou trois mois, on n’en parlera plus et lorsqu’un lycéen sera agressé ou mort, on polémiquera encore sur les raisons de la violence, sans jamais résoudre ce problème...

Lionel



Autriche : la honte de l’Europe

Qui n’a pas aujourd’hui entendu parler d’Haider ?
La montée de l’extrême-droite en Autriche depuis quelques temps alarmait en effet tous les démocrates du continent. Leurs résultats ont d’ailleurs motivé quelques nazis français qui ont taggés notre université de slogans xénophobes le soir même des élections législatives autrichiennes. Pendant ce temps, en Autriche, on commence à penser alors à la possibilité d’une alliance droite/extrême-droite. C’est la levée des boucliers : la majorité des autrichiens s’inquiètent de cette idée ; et pendant plusieurs mois ce sera un rapport de force incessant entre les meetings de Haider pleins de petites phrases nazies lâchées au bon moment et les manifestations antiracistes organisées par toutes les organisations républicaines de l’extrême-gauche au centre droit. J’ai moi même participé à une manifestation contre le FPO à Vienne, faisant parti d’une délégation française composée de personnalités, de politiques et de syndicalistes, et j’ai pu donc voir l’une des plus importantes manifestations autrichiennes de ce siècle.
Pourtant, cette mobilisation n’a pas suffi puisque dernièrement, l’accord redouté a eu lieu, amenant des ministres d’extrême-droite au gouvernement autrichien ; rappelant l’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne ou, à plus petite échelle certaines alliances dans certaines régions françaises. Bien sûr toute la classe “républicaine” européenne s’est indignée mais déjà quelques voix se font entendre pour laisser entendre qu’en attendant leur chute on pourrait toujours travailler avec eux...
La mobilisation contre ce genre d’attitude doit rester constante, comme celle, évidemment, à l’égard du nouveau gouvernement autrichien...

Hugo