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CMU

La CMU (Couverture Maladie Universelle) est un projet que Martine Aubry (Ministre de la solidarité) a présenté en assemblée. Il s’agit de plus de 150 000 personnes qui pourront bénéficier gratuitement de la couverture sociale à la condition d’avoir des revenus inférieurs à 3 500 F par mois. Pour que les personnes qui correspondent aux critères puissent jouire de la CMU, ils seront affiliés immédiatement après leur demande sous présentation d’une pièce d’identité.
La couverture sociale sera assurée au choix des bénéficiaires de la CMU par une caisse d’assurance maladie, une mutuelle, une institution de prévoyance ou une société d’assurance. Les soins seront pris en charge à 100 % ainsi que le forfait hospitalier. Ce projet est plus que généreux et surtout utile. Cela va permettre que toute la population française puisse se procurer tous les soins dont elle à besoin. Mais qui va financer les prises en charge de ces assurés. En fait ce sont les mutuelles, assurances ... En contre partie, elles vont augmenter les cotisions des assurés qui peuvent payer pour pouvoir répondre aux besoins de tous.
Il ne s’agit pas de ne pas vouloir venir en aide aux personnes qui sont dans le besoins Mais est-ce normal que ce soit toujours le contribuable qui paye ? L’Etat ne pourrait-il pas mettre un projet sur pied et se donner les moyens de le financer ?

Nadège



Aide sociale : une bataille pour nos études!

Le rapport Dauriac aura fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. Il fait le constat de la grande précarité des étudiants et fait des propositions pour pallier à ce problème. Si il reste limité tant dans ses constats (nous dénombrons plus de 100 000 étudiants en situation de précarité) que dans ses propositions, il a tout de même le mérite d’éviter la langue de bois habituelle sur ce sujet.
A l’UNEF, cela fait longtemps que nous dénonçons nos conditions d’étude exécrables. Savoir que les étudiants sont la catégorie sociale la moins bien soignée de France (selon un rapport de l’OVE) ou encore que dans certaines cités-U (à Nanterre par exemple) on trouve des maladies qui n’existent plus ailleurs (la tuberculose pour ne pas la citer), n’est pas fait pour nous rassurer. Si on ajoute à cela les 700 000 étudiants obligés de se salarier et les milliers d’autres qui cherchent un job pour tenir le coup, les étudiants qui se sont déjà retrouvés SDF à un moment de leurs études, on peut comprendre notre grande inquiétude. C’est dans cette actualité désastreuse que l’UNEF a lancé depuis deux semaines une campagne nationale sur l’aide sociale.
Considérant que les étudiants contraints de se salarier ont un plus fort taux d’échec dans leurs études. Constatant que de nombreuses cité-U sont délabrées et que celles rénovées voient leur loyer augmenter. Constatant que de plus en plus d’étudiants se privent de déjeuner car le prix du ticket de resto-U est trop élevé. L’UNEF exige l’élargissement des critères d’attribution des bourses et l’augmentation de leur montant, la rénovation des cités-U sans augmentation de loyer, la reprise en charge par l’Etat de 50% du prix repas en resto-U. Il est inadmissible que de plus en plus d’étudiants n’aient pas les moyens de réussir à l’université.
Par ailleurs, nous recensons actuellement les étudiants ayant besoin d’une aide sociale afin que tous ensemble nous débloquions les fonds nécessaires. Une carte pétition circule actuellement dans l’université et nous invitons les étudiants à la signer. A ce jour, plus de 500 étudiants d’Evry l’ont signée et une (trop) grande partie d’entre eux nous ont fait part de leur besoin urgent d’obtenir une aide sociale.

Hugo



Le CROUS, c’est maintenant

Le 29 mars prochain, nous allons être appelés à élire nos représentants au CROUS de Versailles. Le CROUS c’est les restos-U, les cités-U, les bourses. Nos élus y bataillent au quotidien pour que nos revendications soient entendues.
Comment peut on supporter que plus de 100 000 étudiants (d’après le ministère) vivent en situation de précarité ? Comment peut-on tolérer que plus de 700 000 étudiants soient contraints de se salarier pour financer leurs études, sachant que le salariat est la première cause d’échec dans le supérieur.
A travers ces élections, l’UNEF veut imposer la justice sociale à l’université. Nos élus continueront à se battre pour obtenir le doublement du nombre et du montant des bourses. Il faut que tous les étudiants aient au minimum 3500 F par mois pour vivre (besoins mensuels d’un étudiant estimé en 1996 par l’OVE). En matière de logement, nous exigeons que la rénovation des cités-U se fasse sans hausse de loyer. Enfin, le prix du repas en resto-U doit être repris en charge par l’Etat à hauteur de 50% ; de plus en plus d’étudiant se privent de déjeuner par manque de moyens.
Le 29 mars 2000, faisons entendre notre colère. Utilisons massivement le vote UNEF.

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