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Voici les résultats complets des élections des conseils centraux de Paris
IV.
CA DI : 3 UNEF-ID, 2 UNEF
CEVU DI : 2 UNEF-ID, UNEF
CA DII : 2 UNEF-ID, 1 UNEF, 1 UNI, 1 DIES (corpo de droite)
CEVU DII : 1 UNEF-ID, 1 UNEF, 1 DIES
CA DIII : 1 UNEF-ID, 1 UNEF
CEVU DIII : 1 UNEF-ID, 1 UNEF
CS : 2 UNEF-ID, 1 UNEF, 1 UNI
Total : 12 UNEF-ID, 8 UNEF, 2 UNI, 2 DIES
En %, cela donne :
UNEF-ID : 47% (+14%) ; UNEF : 28% (-16%)
DIES : 14% (pas présente il y a 2 ans) ;  UNI ; 11% (-4%)

Mon analyse personnelle de cette "claque" prend en compte plusieurs
paramétres :
Des paramétres "externes" :
1-) L'UNEF-ID s'est très fortement mobilisée (selon nos estimations, ils ont
été un peu moins de 60 à se relayer sur la journée sur l'ensemble de 7 des 8
centres de Paris-IV, ce qui est beaucoup, sachant que seule la GS s'est
mobilisée. Cette mobilisation s'explique par le symbôle qu'est Paris-IV,
considérée comme la seule "Sorbonne". De plus, la GS considére que Paris-IV
a "dirigé" en grande partie l'opposition de l'UNEF au congrès d'Orsay, et
est donc responsable de l'annulation du Congrès de Décembre. A l'inverse,
nous n'avons reçu que très peu de renforts (merci à l'UNEM, à Julien de
PXII, à Manu de PVIII, à Guirrec d'Evry et à Jihad et Sylvestre de PI).
Nouis n'oublierons pas ce qui a été fait ni ce qui ne l'a pas été.
Enfin, d'autres paramétres moins syndicaux, politiques et personnels,
expliquent aussi cette mobilisation.
2-) Des paramétres "internes" :
L'UNEF-ID retrouve un second souffle avec un président d'AGE assez
dynamique, bien aidé par son BN, qui a effectué un bon recrutement en 1er
cycle. Bref, bien que sans bilan, l'UNEF-ID a retrouvé un second souffle.
De plus, notre équipe s'est essouflée en début d'année, du fait des débats
nationaux qui ont beaucoup déboussolé notre organisation, et après avoir
effectué de bonnes chaînes d'inscription, nous avons fait trop peu de
travail de terrain. Notre bilan dans les conseils était bon, nous avons trop
misé dessus dans notre axe de campagne, sans avoir au préalable informé les
étudiants de nos victoires. Ce qui a permis à l'UNEF-ID de se les
approprier, notamment concernant nos acquis contre l'application de la
réforme Bayrou, ce qui est difficile à avaler.
Conclusion : la GS a été elle-même. Commençant à recréer une équipe, elle a
utilisé tous les moyens en sa possession pour "nous faire la peau",
profitant de notre isolement national, et de notre relachement et d'une trop
grande confiance en notre bilan. Mais pour moi, ne serait-ce que par respect
pour nos électeurs, nous devons continuer de nous battre, après un débat
exhaustif sur les causes de cet échec et sur les solutions à apporter.
Philippe LIEUTAUD
Président de l'UNEF Paris-IV



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