Répondre à ce message - retour au sommaire de la page  

[discussions] =?iso-8859-1?Q?Tr:_Bulletin_de_liaison_n=BA4._Contre_rapport?=

Posté par JULIEN DEBENITO le 11/2.

piece jointe : considrations_surlerapportbrihault-cornu.rtf
piece jointe : TEXT/PLAIN
----- Original Message -----
From: Pierre Cordoba 
To: 
Cc: 
Sent: Wednesday, January 31, 2001 7:57 PM
Subject: Fwd: Bulletin de liaison nº4. Contre rapport


Sujet:  Bulletin de liaison nº4. Contre rapport
Date: Wed, 31 Jan 2001 09:51:16 +0100
Status: Normal
De : Pierre Cordoba 


----------------------------------------------------------------------------
----




Coordination des départements de Lettres et Sciences
humaines


Chers collègues et amis,
Nous vous envoyons ci-joint le texte du Contre-rapport que
nous faisons parvenir à Jack Lang. Bien que d'infimes
retouches soient encore possibles, ce texte peut être
considéré comme définitif. Si certains d'entre vous
souhaitent faire partie des premiers signataires, ils
doivent m'envoyer leur nom, fonctions et coordonnées avant
dimanche soir.

Le texte est au format RTF qui présente l'avantage de
pouvoir être lu par tous les logiciels. Mais la mise en page
se perd. Si vous voulez l'imprimer, il vaut mieux l'ouvrir
dans votre traitement de textes et faire les ajustements
nécessaires.

RÉSUMÉ

Ce document se présente comme une analyse volontairement
non-exhaustive du rapport « Brihault-Cornu ». Rien n'est dit
par exemple de sujets aussi importants que la formation des
professeurs des écoles ou des pouvoirs accrus des directeurs
d'IUFM. Nous nous attachons au problème des Capes qui,
depuis trois ans, a été au cour de multiples
« consultations » et dont, paradoxalement, le rapport
« Brihault-Cornu » ne dit pratiquement rien.

1. Nous entendons d'abord rappeler :

- Les éléments statistiques démontrant que les IUFM ont
perdu en trois ans un quart des postes au Capes tandis que
les candidats libres maintenaient leurs positions ; cette
déroute tient aux effets pervers de la pré-sélection mise en
place par les IUFM et  à laquelle ils ne veulent pas
renoncer.
- L'historique des projets de réforme : tables rondes
« Oriano », rapport « Alluin-Cornu », rapport
« Brihault-Cornu ». Les deux premiers projets étaient
illégaux, le deuxième n'est pas conséquent avec ses propres
postulats.

2. Nous examinons le projet actuel, moins dans ce qui est
dit explicitement que dans le rapport entre les formules
très vagues du rapport « Brihault-Cornu » et la réalité des
réformes déjà mises en place, en particulier dans les Capes
de langues.

- Une vision unilatérale de la « professionnalisation »
amène les auteurs à ne jamais prendre en compte le niveau
réel de la formation scientifique des candidats
- Or ce problème va se poser de façon aiguë dans le nouveau
contexte de recrutements massifs.
- La réforme des Capes de langues, qui devrait être
généralisée à l'ensemble des Capes, montre que le nouvel
oral et les nouveaux coefficients ne permettent pas aux
jurys d'évaluer les connaissances scientifiques des
candidats et se prêtent à de multiples dérives.
- La nouvelle épreuve « disciplinaire », sur un dossier de
documents relevant des programmes du secondaire, risque de
sombrer dans l'insignifiance.
-  Les candidats ne seront pas préparés à la nouvelle
épreuve « pré-professionnelle ».
-  Il sera matériellement impossible de mettre en place des
« stages pour tous ».
-  La « Commission de suivi de la réforme » nous semble
destinée à imposer progressivement des mesures inacceptables
et qui ont déjà été rejetées par l'immense majorité des
universitaires (et des étudiants). Cette stratégie s'appuie
entre autres sur une véritable « épuration » des jurys.
- Le découplage Capes/agrégation mettra en péril ce dernier
concours et rendra progressivement incompatibles formation
des enseignants et formation à la recherche.

2. Nous formulons un certain nombre de contre-propositions.

-  Un recrutement à Bac+4 (maîtrise).
- La réflexion sur une éventuelle modification des cursus
(mise en place d'une licence à Bac+4 avec une Année
d'Orientation Universitaire ; renforcement des DESS et des
DEA)
-  L'année de préparation aux épreuves théoriques sous la
responsabilité de l'université et ouverte à tous les
candidats sans exclusives ni pré-sélection.
- des épreuves rationnelles.
-  Une réforme des IUFM destinée à améliorer la formation
pratique des certifiés stagiaires.
-  De vraies épreuves de titularisation permettant d'évaluer
avec des critères objectifs les aptitudes pédagogiques des
futurs professeurs.
-  Un engagement de l'université dans la formation
permanente des enseignants.




FAEB Unef-Bordeaux
Université de Bordeaux 3
Domaine Universitaire
33607 PESSAC Cedex
05.57.12.44.44 poste 42.66 (répondeur)
unef.bordeaux@wanadoo.fr
Ce mel a été envoyé avec Meloo http://www.meloo.com