[discussions] Tr : IRAK martyr : les assassins imp=?ISO-8859-1?B?6Q==?= rialistes anglo-ricains tuent "par routine" !

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De : "Roger ROMAIN" 
À : 
Objet : Fw: IRAK martyr : les assassins impérialistes anglo-ricains tuent
"par routine" !
Date : Sam 17 fév 2001 12:11



----- Original Message -----
From: Roger ROMAIN 
To: r.romain@brutele.be 
Sent: Saturday, February 17, 2001 12:08 PM
Subject: IRAK martyr : les assassins impérialistes anglo-ricains tuent "par
routine" !

Irak

Raids américano-britanniques près de Bagdad

« De la routine ... » Georges W.Bush
Des avions américains et britanniques ont bombardé vendredi 16 février 2001,
des objectifs près de Bagdad pour la première fois depuis plus de deux ans,
faisant un mort et onze blessés civils, et suscitant la colère de l'Irak qui
a promis de continuer à résister aux Etats-Unis.
L'aval donné par le président George W. Bush à ce bombardement représente sa
première décision d'un recours à la force important depuis son arrivée à la
Maison Blanche il y a près d'un mois. Il a minimisé son ampleur, parlant
d'une "mission de routine", mais celle-ci a mobilisé plus de 50 avions.
Les Etats-Unis continueront à faire respecter les zones d'exclusion aérienne
en Irak et prendront les décisions qui s'imposent si Bagdad fabrique à
nouveau des armes de destruction massive, a averti George W. Bush.
A Bagdad, les deux instances dirigeantes, le Conseil de commandement de la
révolution et la direction du parti Baas, réunies sous la présidence de
Saddam Hussein, se sont dites déterminées à combattre les Etats-Unis
"jusqu'à la victoire" et ont imputé les raids à un "complot sioniste".
"L'Irak va combattre les ennemis sur terre, en mer et dans l'air", ont-elles
affirmé un communiqué, soulignant que "l'agression et les menaces ne
décourageront pas l'Irak". La direction irakienne s'en est en outre pris au
Koweit et l'Arabie saoudite, "complices", en accordant des facilités aux
avions qui attaquent l'Irak.
Les raids sont intervenus peu avant le 10ème anniversaire de la libération
du Koweit de sept mois d'occupation irakienne, le 26 février 1991, par une
coalition internationale conduite par les Etats-Unis.
A Bagdad, de fortes explosions ont été entendues vers 20H50 locales (17H50
GMT) et les batteries de défense anti-aérienne sont entrées en action.
La télévision de la Jeunesse a montré des images de huit blessés dans
l'hôpital al-Yarmouk de Bagdad : trois enfants, trois femmes et deux hommes
blessés couverts de sang, certains atteints aux jambes, d'autres à
l'estomac.
Une jeune femme de 18 ans, Ghaïdah Abdallah, a succombé à ses blessures dans
un autre hôpital de Bagdad al-Kindi, ou deux autres blessés ont été admis, a
indiqué à l'AFP un chirurgien de l'établissement.
Washington et Londres ont affirmé que leurs avions avaient pris pour cible
plusieurs postes de commandement et de radars au nord du 33ème parallèle,
situés à entre 9 et 30 km de Bagdad et justifié l'opération par
l'augmentation de la fréquence des opérations irakiennes de défense
anti-aérienne.
Les avions, plus d'une cinquantaine au total, dont des F-15, F-16, F-18, des
avions de guerre électronique EA-6B, des ravitailleurs, des avions-radars
AWACS, et huit appareils britanniques (6 Tornado et 2 ravitailleurs VC 10),
sont rentrés à leurs bases sans dommage.
"C'était le plus grand nombre d'avions utilisés dans une mission unique
depuis l'opération «Renard du désert+" (du 16 au 19 décembre 1998), a
reconnu sous couvert d'anonymat un responsable du Pentagone.
Depuis cette opération, des incidents quasi-quotidiens mais limités ont
opposé la DCA irakienne aux aviations américaines et britanniques.
Le général Newbold a indiqué que le Pentagone ne prévoyait pas d'autres
bombardements. "Nous avons accompli ce que nous souhaitions, autrement dit
compromettre la capacité des défenses aériennes de l'Irak de coordonner des
attaques contre nos avions".
Le 33ème parallèle marque la limite nord de la zone d'interdiction aérienne
que font respecter les Américains et les Britanniques dans le sud de l'Irak.
Les zones d'interdiction de survol aérien dans le nord et le sud de l'Irak
ont été instaurées par les alliés occidentaux après la guerre du Golfe.
Elles recouvrent plus de la moitié du territoire irakien, n'ont pas fait
l'objet de résolutions spécifiques de l'ONU et sont contestées par Bagdad.
Les premières réactions dans le monde sont venues de Moscou et Paris.
La Russie a condamné les frappes et accusé la nouvelle administration
américaine d'ignorer "tous les principes et les normes internationales
humanitaires". Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que
la France n'a été "ni informée, ni a fortiori consultée sur ce ou ces raids"
et qu'elle attendait les explications américaines.
Les raids américano-britanniques sont "compréhensibles", a déclaré à
Varsovie Jerzy Marek Nowakowski, conseiller politique du Premier ministre
polonais, tandis que le Canada disait soutenir "entièrement" l'action
américano-britannique.
La Russie et la Chine critiquent les bombardements en Irak
La Russie et la Chine ont vivement critiqué les bombardements
américano-britanniques sur des cibles militaires près de Bagdad vendredi,
qui ont fait un mort selon une chaîne de télévision irakienne.
''Ce que les militaristes américains sont en train de faire à l'aube de
l'activité de la nouvelle administration est un défi lancé à la sécurité
internationale et à la communauté internationale tout entière'', a déclaré à
l'agence Interfax le général Leonid Ivashov, qui est à la tête du
département pour la coopération militaire internationale au ministère russe
de la défense.
''Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis, alors que les dossiers
irakiens sont sur le point d'être réglés, lancent des opérations militaires
et ruinent ce processus'', a-t-il ajouté.
La Chine, qui a accusé les patrouilles alliées d'avoir violé la souveraineté
irakienne, n'a pas tardé vendredi à exprimer sa désapprobation.
''Nous condamnons ce bombardement américano-britannique en Irak'', a déclaré
sous couvert d'anonymat une responsable chinoise aux Nations unies. ''Nous
sommes opposés à l'usage des armes sans l'aval du Conseil de sécurité dans
n'importe quelles circonstances'', a-t-elle ajouté.


Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
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