[discussions] L'UNEF dissoute par des adherents de l'U-ID ?

Une question simple se pose ce soir.
L'UNEF, fondée en 1907, refondée en 1946, rénovée en 1971, peut-elle être
dissoute le 23 juin contre la volonté clairement exprimée de toutes ses AGE
réellement existantes sauf une ?
Le prétendu CN réuni ce dimanche a répondu oui, par 26 voix contre 24 puis
23 partout. A ces deux votes ont participé huit personnes qui avaient voté
pour le 77e congrès de l'U-ID le mois dernier (dont Gaël Quirante, élu à
leur BN, et Manuel Canevet, à leur CA), quelques représentants bidon d'AGE
bidon (Cécile Cuikerman, étudiante à Paris I pour l'AGE de Saint Etienne,
officiellement dissoute depuis des années et jamais reconstituée, par
exemple) et bien sûr le Bureau national auto proclamé à Orsay. Evidemment,
ceux-là étaient pour.
Il est plus difficile de connaître les opinions exactes de tous ceux qui se
sont prononcés contre, et ont ainsi servi de caution démocratique à cette
mascarade. D'autant plus difficile qu'ils étaient majoritaires dans la salle
le matin, et ont patiemment attendu l'arrivée des derniers faux délégués
pour passer au vote.
Le mystère est encore plus obscur s'agissant des deux représentants de
Clermont-Ferrand qui, après avoir déposé une motion refusant la dissolution
et avant de voter pour cette motion ont voté contre une motion de Paris I
refusant la prise en compte des votes des AGE passées à l'U-ID, et ainsi
assuré l'échec de la leur. Incroyable perfidie ou noire stupidité ? Le débat
est ouvert.
Il convient certes que les délégués des autres AGE s'interrogent sur leur
attitude ce dimanche, et à défaut que le fassent ceux qui les ont délégués.
Ainsi pourra-t-on distinguer entre ceux qui furent victimes et ceux qui ont
délibérément joué la défaite du camp qu'ils prétendaient défendre.
Il reste surtout à toutes ces AGE moins une qui sont l'UNEF à réagir et à
prendre les mesures nécessaires pour reconstituer l'Union nationale contre
cette dissolution bidon.
Là est l'enjeu des semaines à venir.
EL

PS à l'attention de Nathan: les autres AGE ayant refusé la dissolution sont
Paris I, Evry, Créteil, Orsay, Lille, Arras, Lyon,  Rouen, Montpellier, Nice
et la toute nouvelle AG de la RU d'Antony. La FAEB-UNEF (Bordeaux) n'était
pas présente, mais a fait savoir clairement qu'elle était contre. Je ne dis
rien de l'AGEPS (ex UNEF Paris IV), j'ai déjà fait savoir ce que j'en
pensais.

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