[discussions] La parole aux étudiants

Suite à la confusion générale régnant dans notre
organisation, depuis l’annonce du 77e congrès de
l’Unef-ID appelé « Congrès de l’UNEF pour le
rassemblement », il me semble très important de
pouvoir faire en sorte que tous nos adhérents soient
au courant de ce qui se passe. A chaque fois que nos
adhérents ont eu à se prononcer, ils ont affirmé
qu’ils voulaient l’unité, à Pantin, à Orsay, en
collectif national... A Orsay, un signe fort de notre
organisation fut envoyé, la nécessité de ne pas brader
ce que nous entendons par unité. Pour nos adhérents,
l’unité ne peut être construite qu’autour des valeurs
de respect, posant ainsi la question de l’individu
dans l’organisation, de la même manière le rapport des
étudiants non syndiqués au mouvement étudiant. 
Les derniers évènements : Etats Généraux, élections à
la LMDE nous ont montré une chose : que le respect de
notre organisation par les autres organisations
partenaires du processus n’était pas celui que nous
attendions (invalidation de la liste commune
Clermontoise Unef-Unef-ID-Reconstruire– étudiants non
syndiqués exigée par le BN de l’Unef-ID dixit Karine
Delpas). Selon moi, la raison en est le manque de
travail commun, unitaire, sur le terrain, la tenue de
grandes campagnes d’envergure nationale, la preuve que
l’unité est utile, indispensable cela j’en suis
convaincu. Et c’est de ces expériences nous
construirons une organisation répondant aux besoins
déterminés par les militants, les associations et les
étudiants s’investissant dans les batailles. A Orsay
nous réclamions la transparence. Aujourd’hui ce besoin
s’en fait sentir plus encore. Les rumeurs vont bon
train : dissolution, fusion, lors d’une
« constituante??? », création de nouvelles tendances.
Est-ce sur ces bases que nous allons construire
l’organisation du rapport de force majoritaire, celle
qui rénovera le syndicalisme étudiant où l’individu
comptera pour un. Il y aura débat ou il n’y aura rien
du tout. J’en prends pour exemple tous les adhérents
dégoûtés, perdus pour le mouvement social, le
syndicalisme, le militantisme, la politique. Les
adhérents, si aujourd’hui ils ne sont pas acteurs et
décideurs de notre orientation, ils ne suivront pas
des décisions prises d’en haut. Afin que le débat
puisse avoir lieu, je demande la convocation de toute
urgence d’un CN ou d’un GIT, ainsi les zones d’ombre
pourront être levées, les choix démocratiquement
décidés. Etant donné que les examens commenceront pour
certains dès la deuxième semaine de mai, je demande ce
CN ou GIT le samedi 28 ou dimanche 29. 
De plus, je demande comme signe de confiance de la
direction nationale que le BN soit déplacé au 21,
comme cela était prévu initialement (non, la trentaine
de membres du BN n’a pas l’intention d’aller à
Calais), moi-même associé au mouvement de solidarité
aux employés de Danone et manifestant à Clermont, ma
deuxième proposition est donc le dimanche 22. En
effet, le BN est convoqué le vendredi 20 à 14 h, or
les camarades de Province ayant repris les cours ne
pourront être là et nous devons tout faire pour que le
plus grand nombre participe au débat. 

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