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[discussions] Combien

Posté par BALSAN DUVERNEUIL le 9/5.

piece jointe : TEXT/HTML
Et combien reste-t-il d'AGE à l'UNEF (de vraies AGE, avec des militants),
lorsque je parle d'UNEF je parle de celle qui a refusé la liquidation Delpas
?

Nathan de MOntpellier

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De : Jihadwachill@aol.com
À : discussions@unef.org
Objet : [discussions] RECONSTRUIRE UN SYNDICAT UTILE AUX ETUDIANTS 1
Date : Mar 8 mai 2001 0:07


Sortir de la crise : lever l'hypothèque de la réunification

Reconstruire un syndicat vraiment utile aux étudiants implique d'abord de
lever l'hypothèque de l'unification avec l'UID, qui ne saurait déboucher, du
moins comme elle se profile sur une plus grande implication des étudiants
dans les enjeux universitaires. En effet, ce n'est pas à coups d'oukases
que
les étudiants se mobilisent, sinon çà se saurait ! Ce n'est donc pas parce
que la direction de l'UID a décrété le rassemblement du mouvement étudiant
que ce rassemblement devient inévitable entraînant une vague sans précédent
de syndicalisation... Au contraire, ce pseudo-rassemblement apparaît comme
une caricaturale manoeuvre d'appareil dans laquelle il y a bien peu de
chances que se reconnaisse l'écrasante majorité des étudiants.
Non, un syndicat utile aux étudiants, ce n'est pas un syndicat hégémonique
sur le crédo syndical et attrape-tout dans les faits, apôtre d'un
électoralisme forcené au service d'une cogestion de dupes avec le ministère,
dont l'opacité cache mal les éternelles luttes de factions politiques et
d'intérêts personnels par étudiants interposés. Ce syndicat, c'est l'UID
aujourd'hui, ce sera sans doute la "nouvelle orga" de Karine Delpas demain.
Une alternative à ce que l'on veut nous présenter comme une fatalité existe
bien pourtant : il s'agit de reconstruire un syndicat vraiment utile aux
étudiants au quotidien dans les universités, défendant une Université
publique de qualité ouverte à tous. Il s'agit de faire renaître de ses
cendres notre syndicat, l'UNEF, qui continue encore aujourd'hui, malgré les
errements de l'ère Delpas, à incarner dans nos universités cette volonté
d'implication des étudiants dans la réflexion et dans l'action.
Malheureusement, l'hypothèque de la réunification et l'aveuglement de
l'équipe Delpas ont provoqué une crise de confiance au sein de notre
organisation, une baisse d'activité par attentisme dans nombre d'AGE, voire
des départs. Cette crise de confiance n'a pas été sans conséquences par
rapport à notre réflexion (comme lors du Congrès d'Orsay où la question de
la
réunification a phagocyté les autres débats), mais aussi notre visibilité
sur
le terrain. Il s'agit aujourd'hui de repartir de l'avant, de créer les
conditions d'un regain de confiance qui permettrait d'entamer l'année
prochaine, qui s'annonce cruciale, dans un état d'esprit conquérant.
Sans doute faudra-t-il d'ailleurs envisager un Congrès pour l'automne
prochain, pour étudier d'éventuelles modifications du règlement intérieur
afin de traduire en actes la reconquête de l'Union Nationale par ceux qui la
font vivre au quotidien : ses AGE constitutives, ses miltants, ses adhérents
et plus généralement les étudiants.