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[discussions] REFONDER UN SYNDICAT PRESENT AU QUOTIDIEN

Posté par Jihadwachill@aol.com le 11/5.

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Renforcer l'UNEF là où elle existe :

Rien de bien original dans mon propos, la présence au quotidien, c'est 
d'abord notre sur le terrain au jour le jour qu'elle se constate. Donc, bien 
évidemment, ce n'est qu'en remettant encore et toujours le travail à 
l'ouvrage, en étant suffisammet visibles pour apparaître comme une référence 
aux yeux des étudiants dans notre université que l'on pourra se redévelopper 
dans ces universités où l'UNEF existe mais à du mal à se montrer publiquement.
Pour celà, il ne fait pas de doute que pour des équipes parfois jeunes, le 
passage de témoin avec les "anciens" a été parfois difficile. Mais, si 
l'expérience se transmet en partie, elle se forge aussi au fur et à mesure. 
Donc pas de panique, un certain volontarisme peut parfois compenser 
avantageusement le manque d'expérience ! D'ailleurs, quoi qu'on en dise, on 
apprend aussi beaucoup de ses propres erreurs...

Un certain nombre de rendez-vous importants pour les étudiants (chaînes 
d'inscriptions, SOS inscription, SOS examens...) doivent néanmoins 
apparaîtrecomme ayant une importance particulière : le rôle des anciens, des 
suivis ou encore de stages nationaux ou de "planches explicatives types" 
apparaît ici comme capital. Difficile de lancer un adhérent dans la nature 
avec aucune idée du type de travail syndical à fournir sur ce type 
d'initiatives.
Pour le reste, il ne s'agit pas de penser que d'autres venus d'autres 
universités feront votre travail mieux que vous. Un regain de confiance est 
nécessaire de la part de nos militants, mais c'est d'abord d'eux-même qu'il 
doit venir et non de l'attente d'un sauveur suprême. C'est sur le terrain que 
se construit la crédibilité d'une organisation syndicale. Ceci est 
particulièrement vrai au niveau étudiant. 

Dans ces conditions, il ne faut attendre aucun miracle de changements au 
niveau de "l'appareil" si il ne s'accompagne pas d'une dynamique active à la 
base : l'UNEF est l'affaire de tous ses adhérents et un éventuel 
rétablissement de la confiance entre sa bas et son "sommet" ne doit pas 
conduire à l'excès de confiance délégataire. La reconquête de l'UNEF par ses 
militants, adhérents et par les étudiants serait alors une réalité si nous 
arrivions à nous mettre tous en synergie pour relancer notre activité.