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[discussions] Jihad a raison... avec six ans de retard

Posté par BALSAN DUVERNEUIL le 13/5.

piece jointe : TEXT/HTML
Jihad a parfaitement raison dans ce qu'il propose pour l'UNEF, avec juste un
défaut cependant, il a juste six ans de retard. La direction Vieux aurait
agit dans ce sens l'UNEF existerait encore.
Aujourd'hui, qu'est-ce que l'UNEF sinon un tout petit groupe d'AGE eparses ?
L'avenir du syndicalisme étudiant n'est pas dans l'UNEF (à quoi bon vouloir
à tout prix ressuciter un cadavre ?), ni dans la FSE, ni dans les SE, et
encore moins dans SUD : il est dans l'union de ces quatre-là.
Sur une seule base minimale : abrogation des réformes Bayrou, Allègre (dont
U3M), et non au plan Lang.

Nathan

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De : Jihadwachill@aol.com
À : discussions@unef.org
Objet : [discussions] REFONDER UN SYNDICAT PRESENT AU QUOTIDIEN
Date : Ven 11 mai 2001 0:52


Renforcer l'UNEF là où elle existe :

Rien de bien original dans mon propos, la présence au quotidien, c'est
d'abord notre sur le terrain au jour le jour qu'elle se constate. Donc, bien
évidemment, ce n'est qu'en remettant encore et toujours le travail à
l'ouvrage, en étant suffisammet visibles pour apparaître comme une référence
aux yeux des étudiants dans notre université que l'on pourra se redévelopper
dans ces universités où l'UNEF existe mais à du mal à se montrer
publiquement.
Pour celà, il ne fait pas de doute que pour des équipes parfois jeunes, le
passage de témoin avec les "anciens" a été parfois difficile. Mais, si
l'expérience se transmet en partie, elle se forge aussi au fur et à mesure.
Donc pas de panique, un certain volontarisme peut parfois compenser
avantageusement le manque d'expérience ! D'ailleurs, quoi qu'on en dise, on
apprend aussi beaucoup de ses propres erreurs...

Un certain nombre de rendez-vous importants pour les étudiants (chaînes
d'inscriptions, SOS inscription, SOS examens...) doivent néanmoins
apparaîtrecomme ayant une importance particulière : le rôle des anciens, des
suivis ou encore de stages nationaux ou de "planches explicatives types"
apparaît ici comme capital. Difficile de lancer un adhérent dans la nature
avec aucune idée du type de travail syndical à fournir sur ce type
d'initiatives.
Pour le reste, il ne s'agit pas de penser que d'autres venus d'autres
universités feront votre travail mieux que vous. Un regain de confiance est
nécessaire de la part de nos militants, mais c'est d'abord d'eux-même qu'il
doit venir et non de l'attente d'un sauveur suprême. C'est sur le terrain
que
se construit la crédibilité d'une organisation syndicale. Ceci est
particulièrement vrai au niveau étudiant.

Dans ces conditions, il ne faut attendre aucun miracle de changements au
niveau de "l'appareil" si il ne s'accompagne pas d'une dynamique active à la
base : l'UNEF est l'affaire de tous ses adhérents et un éventuel
rétablissement de la confiance entre sa bas et son "sommet" ne doit pas
conduire à l'excès de confiance délégataire. La reconquête de l'UNEF par ses
militants, adhérents et par les étudiants serait alors une réalité si nous
arrivions à nous mettre tous en synergie pour relancer notre activité.