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[discussions] La douleur est l'art

Posté par Vincent Charbonnier le 26/5.

piece jointe : TEXT/HTML
N'étaient le feuilleton des messages de Cédric (Comment je me suis
disputé ma vie..., version trash) truffés d'attaques ad hominem et de
considérations grammaticales, aussi tordues qu'inexactes, toutes
extrêmement utiles à la vérité et au syndicalisme par ailleurs, et le
"terrautisme" d'Emmanuel, qui recycle ses mêmes billevesées, le forum
serait effectivement stérile et inintéressant.
La preuve.
J'aurais donc d'abord une question qui concerne le processus
réunification au sujet duquel je ne comprends toujours pas très
exactement l'opposition de certains. Quand je lis des discours affirmant
la nécessaire unité syndicale mais dans la division des forces, ou pour
mieux dire des organisations syndicales, je ris, oui je ris (il n'y a
que ça à faire en fait). Puissé-je avoir une argumentation plus solide,
notamment de la part de ceux qui ne s'expriment pas souvent comme
Bordeaux et qui travaillent.
Je voudrais ensuite susciter la réflexion sur des questions importantes
que voici :

-L'autonomie. Aujourd'hui, cette question est approriée
contradictoirement selon deux logiques différentes, l'une la contestant
comme le ferment et le terreau d'une dérégulation d'essence libérale,
d'ores & déjà bien entamée, l'autre, y voyant au contraire une
possibilité d'émancipation de la tutelle bureaucratique de l'État. Il me
semble qu'il faut réfléchir à cette question, qui mélange ou ne dissocie
pas, dans l'autonomie deux dimensions étroitement liées le pédagogique
et le financier

-La contractualisation. Là j'en appelle aux juristes autant qu'aux
philosphes et à tout le monde pour penser la réduction progressive de la
loi au profit de la contractualité comme fondement de toute collectivité
humaine. Cette question concerne autant l'enseignement supérieur, que la
société dans son ensemble. Étudiant-e-s et citoyen-ne-s nous sommes.

-"L'évaluationnite" aiguë. Tout, absolument tout aujourd'hui doit être
évalué. C'est devenu le XIe commandemennt. Dans l'enseignement supérieur
en particulier, on assiste à une véritable bureaucratisation lié à cette
inflation, cette enflure même, des procédures d'évaluation qui est, non
pas un investissement, mais un coût. Ne conviendrait-il pas de réduire
dratisquement la voilure, en se calquant sur le modèle du Bac, avec
suppression de tous les examens partiels, mise en place d'un véritable
controle continu sur l'année et examen terminal sur toutes matières
comme au bac. Première conséquence, positive à mon sens, inverser la
tendance au bachotage qui se généralise à grande vitesse à l'université,
alimentant les faux mais dangereux discours sur l'hydre pédagogiste.

Connais le terrain, connais ton temps
Sun-Tzu, L'art de la guerre
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