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[discussions] Collectif National de =?iso-8859-1?Q?l=92Unef?= du 13 mai 2001 - faits

Posté par Joel Pascal le 21/5.



Témoignage factuel sur le déroulement du Collectif National
de l’Unef du 13 mai 2001

Convoqué par lettre datée du 30 avril signée par Marion Brun, Secrétaire Générale

Le Collectif National était convoqué à 9 heures 30. Je suis arrivé vers 10 heures bien tassées dans le hall de l’Université Paris 8 – Saint Denis. Vers 11 heures, quelques personnes se sont inquiétées de la salle ; après recherche, nous avons fini par investir un amphi ouvert. Nous étions alors un peu plus de 40. A 11 heures 20, Marion a fait passer la liste d’émargement dans la salle tandis que Stéphane (trésorier), Karine (Présidente) et Magali (« simple » secrétaire nationale) s’installait à la tribune.

Sylvestre de Paris I avait demandé à intervenir. Stéphane lui passe la parole et Sylvestre dénonce la présence de signataires du texte « tous ensemble », contribution d’une tendance de l’Unef-ID à son 77ème congrès. Il pointe notamment la présence de Gaël Quirante (Paris X), membre du Bureau National de l’Unef-ID, et de Manuel Canevet (Nantes), membre de la Commission Nationale Administrative de l’Unef-ID. Sylvestre demande un vote sur leur non-participation aux votes. Stéphane a noté sur la liste des inscrits « Philippe (Paris IV) ; Karine (Paris 8) ; Manu (Nantes) ; Philippe (à nouveau) ; Cédric (Montpellier) ; Jihad (Paris 1) ; Karine (à nouveau) ; Vivien (Clermont) ; Magali (Paris 8) ; Christophe (Marseille) ; Sylvestre (Paris 1) ».

Divers arguments ont été échangés sur la présence des signataires du texte « Tous Ensemble ». Gaël, juste avant l’intervention de Philippe, a déclaré qu’il ne partirait pas, quand bien même un vote majoritaire le lui demanderait ; il a ajouté que quoi qu’il se passe, il ne sortirait pas de la salle et participerait aux votes et que cette position était valable pour Nantes, Jussieu et Nanterre. Karine a proposé de surenchérir et d’examiner la situation de camarades, par exemple, qui avaient été élus sur des listes de l’Unef-ID. Vivien (Clermont) a demandé la limitation des interventions à 5 minutes ; la fin des discussions à 16 heures et les votes juste après ; il a indiqué que les provinciaux étaient obligés de partir au plus tard à 17 heures ; il en a profité pour demandé un changement de présidence et a proposé mon nom. Christophe (Marseille) a indiqué qu’il n’était pas venu ici pour assister à un débat sur un problème de procédure et qu’il souhaitait qu’on entre dans le fond des discussions. J’ai également pris la parole (illégalement, puisque je n’apparais pas dans la liste des inscrits) pour proposer un compromis : ne pas trancher tout de suite sur la participation de Tous Ensemble aux votes, mais organiser les votes de manière totalement transparente afin de savoir précisément qui avait voté quoi. Dans une salle en ébullition, Paris I, Paris IV, Orsay et Clermont ont demandé un vote sur l’ordre du jour. La tribune nous l’a refusé, malgré l’intervention de Manu de Paris 8 qui a rappelé que le vote de l’ordre du jour était un droit. Je suis personnellement intervenu auprès de Philippe en aparté pour tenter de rétablir un peu de calme.

A 12 heures 15, sur injonction de Karine, dans le brouhaha le plus total, Stéphane a commencé à lire le rapport [consultable sur le forum de discussions de l’Unef-Evry]. Le brouhaha s’est petit à petit apaisé ; à la fin de son rapport, Stéphane m’a demandé de prendre la présidence de séance. J’ai été surpris mais je me suis installé à la tribune. Perplexe, après quelques instants de réflexions, après un bref aparté avec Stéphane (« Je ne peux pas modifier l’ordre du jour ? –Tu ne peux pas modifier l’ordre du jour »), j’ai donc donné la parole, à 12 heures 40, à Marina (Clermont) qui a fait le point sur l’actualité syndicale à Clermont et a appuyé l’idée d’une intersyndicale permanente avec l’Unef-ID, sans fusion des équipes locales et donc sans dissolution de l’Unef. A 12 heures 45, Laurent (Rennes) est intervenu pour défendre la procédure proposée par Stéphane et la consultation des adhérents d’avant-congrès. A 12 heures 49, Laurent (Orsay) a fait le point sur les mobilisations relatives à la sécurité des bâtiments du campus de Bures-Orsay et sur la fermeture de la K’fète de l’Unef. A 12 heures 51, Sylvestre intervient pour présenter une motion demandant un vote de défiance du Bureau National et l’élection d’une direction collégiale provisoire la plus unitaire possible. Quelques minutes plus tard, Stéphane (Caen) intervient sur l’idée d’une direction collégiale de la nouvelle orga et insiste sur la mise en place de commissions thématiques. A 12 heures 54, Antoine (Jussieu) intervient sur les mobilisations en cours. A 12 heures 59, Jihad (Paris I) intervient en opposant une organisation construite par des appareils à une organisation construite à la base ; il réclame une direction digne de ce nom. A 13 heures 05, Karine intervient pour réclamer du courage et de l’audace. A 13 heures 11 Gilles (Lille) soutient l’intervention de Jihad et réclame un vote immédiat sur la démission du bureau national, une partie de la salle en haut à gauche le suit et lève la main. Je suis obligé de me lever et de faire preuve d’autorité « ça ne m’amuse pas du tout mais je suis président de séance et si vous ne faites pas preuve d’un minimum de discipline, je sors et j’arrête tout de suite. Les votes auront lieu à la fin du débat ». Suite à mon intervention, Evry et Lille quittent la salle. Je donne la parole à Philippe (Paris 4) à 13 heures 13. Philippe évoque le mutualisme. A 13 heures 19, Stéphane (Paris X) intervient. A 13 heures 26, Gaël (BN Unef-ID) intervient. A 13 heures 32, Corinne (Nice) intervient sur la désorganisation de la direction nationale. A 13 heures 35, Cédric (Lyon) intervient. A 13 heures 41, Gaëtan (Montpellier) intervient sur les mobilisations à Montpellier. A 13 heures 47, Magali intervient et précise que l’organisation du congrès se situe dans une époque bien précise et qu’il y a urgence eu égard à la situation bien présente. A 13 heures 52, j’interviens pour expliquer que je clôture une première liste d’inscrits sur l’intervention de la prochaine personne ; qu’à l’issue de ces interventions, il y aura une pause de 5 minutes et de 5 minutes seulement ; qu’on m’a demandé plus (Marion, Stéphane, entre autres) pour que les délégués aient le temps de manger ; je signale que les débats doivent se terminer à 16 heures afin que les délégués de province puissent voter ; que je me passerai de repas. J’invite les autres à faire de même en rappelant qu’on a commencé avec plus de deux heures de retard et que traditionnellement, partir manger signifie perdre plus d’une heure et demi de débats. Puis j’interviens. Je signale qu’aujourd’hui, ceux qui prennent les décisions dans l’Unef sont ceux qui veulent bien les appliquer et je rappelle deux votes du précédent CN (3-4 février) : le bureau national devait « communiquer une liste des AGE et associations reconnues par l’Union Nationale avec les noms des responsables et éventuellement d’autres renseignements ». Par ailleurs, « le trésorier doit présenter à chaque CN l’état des finances et l’ensemble des dépenses et recettes depuis le CN précédent ». A ce moment, Stéphane, Magali et Karine partent dans les couloirs. J’insiste sur la perte de crédibilité de la direction, y compris en direction de l’Unef-ID. J’explique que j’ai eu la surprise, la veille, au Conseil d’Administration d’Anima Fac (le réseau national des associations étudiantes – je représentais l’Unef qui je le savais, n’avait pas envoyé d’autre représentant), d’entendre la représentante de l’Unef-ID, Marie-Christine Carvalho, aborder la question des relations entre Anima Fac et l’Unef-ID. Elle expliquait que l’Unef-ID souhaitait créer en son sein un « office des associations » afin que les associations qui ne souhaitaient pas perdre leur identité en adhérant à l’Unef-ID puissent y avoir une place. Comme l’Unef-ID ne souhaite pas marcher sur les pieds d’Anima Fac, des contacts se sont noués autour de l’idée d’un partenariat sur « l’office des associations ». Et je fais donc remarquer au CN que rien ne nous impose de nous dissoudre et qu’un partenariat avec l’Unef-ID est une idée intéressante à creuser. Par ailleurs, je signale que si congrès il y a, certaines AGE n’iront pas. Enfin je termine, puisque Magali vient de parler « d’urgence » en m’excusant d’être vulgaire mais en signalant que l’éjaculation précoce n’est pas le meilleur moyen pour atteindre le meilleur orgasme. A 14 heures 03, je passe la parole à Christophe (Marseille) qui nous explique que l’Unef-ID à Marseille est de plus en plus revendicative et que la Tendance Egalité a gagné des garanties démocratiques. A 14 heures 08, Sophie (Nanterre) intervient sur les chances que l’on a de pouvoir faire avancer l’Unef-ID. A 14 heures 11, Cédric (Montpellier) ironise sur les 8 % de la tendance Tous Ensemble qui vont certainement faire progresser l’Unef-ID sur la voie des syndicats de lutte. A 14 heures 14, Cédric de Lyon intervient sur les difficultés rencontrées à Lyon pour agir unitairement. A 14 heures 20, je suspends la séance et annonce 5 minutes de pause à ma montre. A 14 heures 40, Karine, Stéphane et Magali reprennent place à la tribune, je reprends la séance et donne la parole à un représentant de l’UGET. Notons qu’à ce moment-là, il y  25 personnes dans la salle ; Jussieu, Nanterre et Nantes sont partis déjeuner et ne reviendrons qu’une bonne demi-heure plus tard. Lise (Paris 8) reviendra peu de temps avant le vote et Clément (Versailles-Saint-Quentin) arrivera également très peu de temps avant le vote. Le syndicaliste tunisien nous fait un bref exposé de la situation en Tunisie et demande le soutien de l’Unef pour la démocratie en Tunisie. A 14 heures 45, Cédric de Montpellier intervient. A 14 heures 46, Philippe intervient par rapport à l’intervention de Christophe. Il critique la constitution d’une liste commune réduite à une négociation de places et une recherche de l’unité pour l’unité sans perspective derrière. Gaël étant absent, je donne la parole, à 14 heures 52, à Jihad. Jihad rappelle les statuts de l’Unef et l’interdiction du double cartage. A 14 heures 58, Stéphane (Caen) répond aux copains de Lyon sur le corporatisme de l’Unef-ID et sur le syndicalisme de service (photocopies…) Il évoque les pratiques historiques du syndicalisme ouvrier (coopératives…), parle de la K’fète d’Orsay. Il défend l’idée qu’un syndicalisme étudiant de lutte n’est pas incompatible avec la nécessité de rendre certains services purement matériels aux étudiants. Il ajoute que c’est aussi une source de financement des AGE. A 15 heures 00, Cédric (Lyon) intervient. A 15 heures 05 c’est Laurent (Orsay) qui intervient en regrettant l’impossibilité de faire grand-chose d’ici un mois. Les étudiants sont en pleine période d’examen. Prévoir un congrès est irréaliste. A 15 heures 07, Cédric (Montpellier) demande si l’on veut vraiment faire un débat sur l’unité dans l’Unef ? Il réclame un congrès à l’Automne et revient sur le processus en cours avec l’Unef-ID. Il rappelle qu’une simple addition est inintéressante. Que Montpellier est contre l’absorption, pas contre l’unité syndicale. Que faire un congrès au mois de juin est une erreur et que cela pose des problèmes financiers. Qu’il soupçonne un coup fourré, un choix tactique. Il ajoute que l’ennemi à l’université n’est pas l’Unef-ID mais le fatalisme. Montpellier ne se bat pas au quotidien contre l’Unef-ID, ne veut pas se construire contre. Il termine sur l’idée que tout le monde souhaite l’unité avec l’Unef-ID, mais refuse une échéance de juin trop brutale. A 15 heures 10, Karine intervient. A 15 heures 15, Diane intervient sur la constituante et souhaite que celle-ci jette les bases d’une nouvelle orga dans la pratique. A 15 heures 18, Laurent (Rennes) intervient pour défendre sa conviction que nos pratiques ont toutes places dans l’Unef-ID. A 15 heures 20, Magali refuse que seuls les « adhérents-militants » décident. Elle a l’impression que dans les AGE, les adhérents sont pour le processus d’unification, mais que les directions d’AGE le refuse. A 15 heures 25, Marion évoque le congrès de la JOC. A 15 heures 31, j’interviens pour expliquer que ça ne m’amuse pas du tout de faire le guignol en tant que Président de séance et que il ne faut pas se leurrer : la question n’est pas de savoir si l’on doit renouveler le bureau national ou pas. J’indique que j’en ai rien à foutre, que je souhaite vraiment que l’on dégage (et je m’excuse pour ne pas avoir écrit de motion) un cadre de travail commun aux AGE, qu’on engage une réflexion sur ce thème là, notamment par rapport aux chaînes d’inscription. Je regrette qu’à un mois et demi de l’échéance on ne les évoque pas. Je termine sur l’idée que la mise en place d’un cadre de travail unitaire commun aux AGE serait plus simple si la direction était renouvelée mais que l’absence de renouvellement complique seulement les choses. A 15 heures 36, Gaëtan (Montpellier) intervient sur la nécessité de lutter contre les plans du gouvernement. A 15 heures 42, Cédric (Lyon) intervient. A 15 heures 45, Cédric (Montpellier) intervient et développe un peu plus la nécessité de lutter contre les plans du gouvernement. A 15 heures 45, Antoine (Jussieu) intervient et relève avec étonnement quelques convergences avec d’autres participants. A 15 heures 50 Vivien présente une motion conjointe Paris 4-Clermont. A 15 heures 52, Philippe intervient pour la soutenir. A 15 heures 56 Manuel (Nantes) s’estime ravi des propositions et constate une évolution. Il rappelle que depuis 2 ans le débat se pose concrètement et réclame un sigle unique au syndicalisme étudiant. A 16 heures 00, Pierrick (Lyon) intervient. A 16 heures 03, Gaël intervient. A 16 heures 10, Manu (Paris 8) intervient pour dire que le choix à faire est des plus important. Il souligne la nécessité de continuer une dynamique. A 16 heures 13 enfin, Stéphane (Paris 10) regrette « un débat à l’envers ». A 16 heures 18 donc, je reprends la parole. Je précise que l’on va passer aux votes. Je réclame de la discipline dans la salle, demande à tout le monde de s’asseoir et de ne pas exprimer d’approbation ou de désapprobation à la suite des résultats. Je présente le mode opératoire : d’abord le rapport (pour, contre, abstention, ne prend pas part aux votes), puis les motions que je relirai successivement. Eu égard à la notion de transparence démocratique adoptée par consensus en début de séance, sous la présidence de Stéphane, je précise que la liste d’émargement sera lue. Chacun sera appelé et se prononcera. Je noterai l’expression du vote sous le contrôle de Sylvestre et Gaël (à qui je demande de se placer à ma droite et à ma gauche), et Stéphane Paturey qui est déjà assis à côté de moi. J’annonce le vote sur le rapport. Marion se saisit de la liste d’émargement, procède à sa lecture.
Se sont prononcés pour : Cécile, Diane, Antoine (Jussieu) ; Magali, Karine, Cécile, Manu, Lise (Paris 8) ; Francine, Stéphane (Paris 10) ; Véronique (Villetaneuse) ; Pierre-François (Sciences-Po) ; Eric (Cergy) ; Clément (Versailles-Saint-Quentin) ; Stéphane (Caen) ; Marion (Le Mans) ; Pierrick (Lyon) ; Christophe (Marseille) ; Sophie, Mathieu (Nantes) ; Aline, Maxime (Orléans) ; Laurent (Rennes) ; Cécile (Saint-Etienne) ; Gaël (BN Unef-ID, Paris 10) ; Manuel (C.N.A. Unef-ID, Nantes) soit 26 personnes.
Se sont prononcés contre : Vanessa, Sylvestre, Jihad, Maud (Paris 1), Camille (Paris 3), Julien, Philippe (Paris 4), Joël (Orsay), Julien et Fayçal (Créteil), Hakim et Emmanuel (Evry), Vivien et Marina (Clermont), Gilles et Kamal (Lille), Cédric (Lyon), Gaëtan et Cédric (Montpellier), Corinne (Nice), Haïss (Rouen), Catherine et Rémi (Antony), Mélanie (Arras) soit 24 personnes.
Laurent (Orsay) s’est abstenu, Hugo (Paris 1) n’a pas pris part au vote et Mathieu (BTS) était absent.
A l’issue du vote, j’ai indiqué les résultats sans annoncer volontairement que le rapport avait ou n’avait pas été adopté. J’ai d’ailleurs eu cette attitude lors des trois votes. Philippe a annoncé son intention de saisir la commission de contrôle. Karine a fait de même.
Puis je suis passé aux motions. Sylvestre a retiré sa motion (défiance et démission du bureau national), étant donné que celle-ci était incluse dans la motion commune Paris 4-Clermont. Lorsque j’ai présenté la motion de Jihad relative à la participation aux votes des signataires du texte de tendance du 77ème congrès de l’Unef-ID intitulée « Tous Ensemble », j’ai dû faire face à une fronde de la part de Karine, Cécile & Cie qui m’ont accusé de revenir sur l’accord du matin. Cécile a demandé un vote à bulletin secret. J’ai refusé et j’ai réaffirmé le souci démocratique de transparence qui devait nous animer, j’ai ajouté que je n’allais pas casser la gueule, à la sortie du CN, à ceux qui n’allaient pas voter comme moi. J’ai lu la motion. Karine a fait le contre sur le thème, « si on exclut quelqu’un, il faut tous nous exclure », Stéphane de Caen a fait le pour « on ne peut pas accepter de décider dans deux organisations encore concurrentes aujourd’hui » et Magali a grugée en affirmant que finalement elle voterait contre alors qu’elle voulait plaider l’abstention (et comme elle me fatigue, je l’ai laissée parler – je sais, je suis trop gentil).

Ont voté pour la motion de Jihad : Vanessa, Sylvestre, Jihad, Maud (Paris 1) ; Camille (Paris 3), Julien, Philippe (Paris 4) ; Joël (Orsay) ; Julien (Créteil) ; Hakim et Emmanuel (Evry), Stéphane (Caen), Gilles et Kamal (Lille), Cédric (Lyon), Gaëtan et Cédric (Montpellier), Corinne (Nice), Haïss (Rouen), Catherine et Rémi (Antony) soit 21 personnes.
Se sont prononcés contre : Hugo (Paris 1) ; Cécile, Diane, Antoine (Jussieu) ; Magali, Karine, Cécile, Manu, Lise (Paris 8) ; Francine, Stéphane (Paris 10) ; Laurent (Orsay) Véronique (Villetaneuse) ; Pierre-François (Sciences-Po) ; Eric (Cergy) ; Clément (Versailles-Saint-Quentin) ; Marion (Le Mans) ; Pierrick (Lyon) ; Christophe (Marseille) ; Sophie, Mathieu (Nantes) ; Aline, Maxime (Orléans) ; Laurent (Rennes) ; Cécile (Saint-Etienne) ; Gaël (BN Unef-ID, Paris 10) ; Manuel (C.N.A. Unef-ID, Nantes) Vivien et Marina (Clermont), soit 29 personnes.
Etaient absents : Mélanie (Arras), Mathieu (BTS), Fayçal (Créteil).
Lorsque j’ai voulu mettre aux voix la motion de Paris 4-Clermont, là-encore, j’ai dû faire face à la fronde de Karine Delpas, Gaël Quirante et Cie : au motif que ceux-ci trouvaient la motion contradictoire avec le rapport, il aurait été anti-statutaire de la voter. Après une brève réflexion et le temps que tout le monde reprenne son calme, je les ai invité à saisir la commission de contrôle et j’ai fait procéder au vote en demandant à Marion de procéder à la lecture de la liste d’émargement.
Se sont prononcés pour la motion : Vanessa, Sylvestre, Jihad, Maud, Hugo (Paris 1), Camille (Paris 3), Julien, Philippe (Paris 4), Joël, Laurent (Orsay), Julien (Créteil), Emmanuel (Evry), Vivien et Marina (Clermont), Gilles et Kamal (Lille), Cédric (Lyon), Gaëtan et Cédric (Montpellier), Corinne (Nice), Haïss (Rouen), Catherine et Rémi (Antony) soit 23 personnes.
Se sont prononcés contre la motion : Cécile, Diane, Antoine (Jussieu) ; Magali, Karine, Cécile, Manu (Paris 8) ; Francine, Stéphane (Paris 10) ;Véronique (Villetaneuse) ; Pierre-François (Sciences-Po) ; Hakim (Evry) ; Eric (Cergy) ; Marion (Le Mans) ; Pierrick (Lyon) ; Christophe (Marseille) ; Sophie, Mathieu (Nantes) ; Aline, Maxime (Orléans) ; Laurent (Rennes) ; Cécile (Saint-Etienne) ; Gaël (BN Unef-ID, Paris 10) ; Manuel (C.N.A. Unef-ID, Nantes) soit 24 personnes.
Se sont abstenus : Lise (Paris 8), Stéphane (Caen) Clément (Versailles-Saint-Quentin)
Etaient absents : Mélanie (Arras), Mathieu (BTS), Fayçal (Créteil).

J’ai donc déclaré que le Collectif National était terminé et j’ai remercié l’ensemble des participants à ses travaux.

Je dois ajouter que la déléguée de Rouen a un peu pété les plombs lors de la mise aux voix des deux motions, quand Karine et Cie se sont opposé à ces votes. Comme l’a fait remarquer fort justement Philippe à Lise après le CN, seuls les bureaucrates n’ont pas bronché.

Bien qu’incomplet dans les interventions, ce document est certifié conforme aux notes prises dans l’instant et à la réalité du déroulement de la séance.

Joël Pascal
Président de l’Unef-Orsay

Motion de Jihad sur le gel du vote des signataires du texte « Tous Ensemble »
Rappelant l’opposition de principe manifestée par l’Unef au « double cartage », avatar de l’entrisme ; puisque notre règlement intérieur prévoit dans son article 37 la perte automatique de la qualité d’adhérent en cas d’adhésion à une autre organisation nationale représentative ; l’Unef Paris 1 exige :
-le constat par le CN de la présomption de double appartenance des prétendus adhérents de l’Unef signataires du texte « tous ensemble », présomption devant entraîner le gel de leur droit de vote dans les instances nationales de notre syndicat en attendant clarification de la situation.

La motion de Paris 4-Clermont
Le CN décide de convoquer un congrès de l’Unef entre mi-octobre et début novembre. Le CN rejette toute dissolution de l’Unef en juin ; le CN demande la révocation du BN et la mise en place d’une direction collégiale paritaire coordonnant les initiatives nationales de l’Unef. Cette direction est composée de 2 membres par AGE et du trésorier national sortant. Elle a comme mandat de proposer des initiatives à l’Unef-ID lors de l’AG constituante du 24 juin pour préparer, avec l’Unef-ID et les associations, dans le respect de chacun, les chaînes d’inscription et toute initiative visant à défendre les droits des étudiants et à avancer dans l’ensemble des débats concernant la vie universitaire. Enfin cette direction devra faire un état des lieux financiers et structurel de l’Union Nationale pour que les débats houleux du CN d’aujourd’hui ne se reproduisent plus.
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