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Posté par Jihadwachill@aol.com le 18/6.
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Cher Julien, imdépendamment de l'amitié que j'ai pour toi, un certain nombre
de précisions s'imposent :
-d'abord, il ne saurait se tenir deux réunions UNEF le même jour à quelques
mètres de distance, comme tu sembles vouloir le sous-entendre, donc il me
semble évident que l'ordre du jour proposé par Paris 1 est une proposition,
tout comme celui envoyé par Philippe, qui devrait être soumis à l'Assemblée
générale elle-même qui trancherait en cas de désaccord persistant ;
-ensuite, la convocation envoyée par Philippe a certes été "avalisée" par
certaines AGE parisiennes mais a pu paraître à juste titre relever d'une
dérive "parisianniste" (je ne vois pas par exemple l'intérêt de parler de
"stage national" ni "d'atelier", terme auquel il est préférable de subsituer
"commission", pour une réunion que nous voulons décisionnelle et non
informelle ; présidences de séances bloquées qui ne comptent que les
responsables d'AGE parisiennes...) ;
-il était question d'un Congrès en automne et tout le monde semblait d'accord
sur ce point, en région parisienne comme en Province, or ce point ne figure
plus sur l'ordre du jour proposé par Philippe, ce qui a été justifié par le
fait qu'on ne saurait pas si on fait un Congrès tous seuls ou avec d'autres
(sou-entendu la FSE), genre d'argument que même Depas n'aurait pas osé
invoqué ainsi ;
-des désaccords sur le terme de "coordination nationale provisoire" et ce
qu'il sous-tend sur le plan de la structuration ont été exprimé par moi, mes
aussi par les autres membres de l'AGE de Paris 1, sans qu'aucune tentative de
concertation sur ce point n'ait été tentée, ce qui correspond à un passage en
force fondé sur une logique majoritaire qui n'a pas lieu d'être au vu de
l'autonomie des AGE ;
-enfin, la désagréable impression que la réunion parisienne qui a conduit à
l'ordre du jour envoyé par Philippe a été entachée de nombreuses manoeuvres
(écarter certains du débat, profiter de l'inexpérience au niveau national
d'autres, dont toi Julien, passage en force, "points acquis à l'usure"...)
destinées à faire adopter un certain ordre du jour présenté comme bloqué à
ceux qui ont exprimé ensuite des doutes sur le résultat final, manoeuvres à
même de s'interroger sur la réalité de la volonté de concertation affichée au
départ.
Notre volonté de transparence nous a conduit à penser qu'une gestion saine
des désaccords ne pouvait s'accorder avec le secret le plus absolu qui
entourait en Province l'élaboration de la proposition d'ordre du jour. La
nécessaire unité des AGE de l'UNEF opposées à la réunification ne s'aurait
s'accomoder d'arrangements de façade conduisant à restreindre les débats à un
cercle parisien.
Nous avons pour celà certes mis les pieds dans le plat, mais c'était car la
situation nous a incité à le penser nécessaire pour permettre à toutes les
AGE et ses adhérents de se saisir du débat. Nous incitons donc dans ce
contexte toutes les AGE à réaffirmer comme nous leur volonté de travailler
ensemble pour reconstruire l'Union nationale, sans anathèmes mais sans
évacuer le débat.
Pour celà, il est nécessaire qu'une et une seule réunion se tienne les 28 et
29 à Paris, ce que permet parfaitement le projet de convocation de Paris 1
qui ne saurait être interpété comme une volonté de clash, mais au contraire
comme une contribution utile au débat et à discuter, comme d'autres, par
l'Assemblée générale extraordinaire, qui devrait être seule maitresse de son
ordre du jour. Nous invitons donc les AGE à exprimer leur accord de principe
avec nous au moins sur ce point, voire sur d'autres si elles le souhaitent.