Répondre à ce message - retour au sommaire de la page  

[discussions] =?x-user-defined?Q?appel_=E0_communication_avant_le_15_juillet_pour_les_p?= =?x-user-defined?Q?rochaines_rencontres_du_GERME?=

Posté par Anthony Whitney le 10/6.

piece jointe : TEXT/HTML
Voici l'appel à communication pour les prochaines rencontres du GERME. à diffuser aux étudiant-e-s de votre connaissance, qui réalisent des mémoires ou intéressé-e-s par ces problématiques.
 
merci d'avance
 
VIIème Rencontres du Groupe d’Etudes et de Recherche sur les Mouvements Etudiants
12 et 13 octobre 2001


APPEL A COMMUNICATIONS



Des associations pas comme les autres ? 


Les mouvements étudiants et la loi 1901




L’objectif de cette VIIème Rencontre du GERME est d’interroger le rôle qu’a joué la loi sur la liberté d’association dans la structuration du mouvement étudiant et la place qu’elle y occupe actuellement. La réflexion s’organisera autour de quatre thèmes qui permettront d’en apprécier les différentes facettes. Une approche plurisdisciplinaire sera ainsi privilégiée.


Le fait associatif précède le droit


Au moment de l’adoption de la loi sur la liberté d’association, cela fait déjà plus d'une décennie que les associations générales d'étudiants existent dans la plupart des villes universitaires. Interdites en 1820, elles sont encouragées par les pouvoirs publics de la III° République soucieux de créer une communauté universitaire. Quel est leur statut ? Sont-elles soumises à un contrôle de l’administration universitaire ? Constituent-elles un support pour des activités jusqu’alors relativement clandestines ? Le vote d’une loi sur la liberté d’association va-t-il avoir un effet sur les AGE ? Ou est-ce l’année 1907, date à laquelle se créé une union nationale, qui va constituer la référence au niveau de la structuration du mouvement étudiant ?


Fonctionnements associatifs et référents syndicaux


Le cadre associatif - en l'absence de droit syndical étudiant - va être utilisé, investi comme moyen d'action par des groupes aux références différentes mais ayant comme vocation la représentation du corps étudiant. Ainsi, bien qu’il soit courant d’opposer le " syndical " et l’ " associatif ", les organisations étudiantes semblent avoir constamment oscillé entre les deux. Comment ont-elles jonglé avec de tels référents ? L’histoire des organisations étudiantes permet-elle de mettre en évidence différentes périodes ? Y aurait-il des moments plus " syndicaux ", plus " politiques " s’opposant à d’autres plus " associatifs ", " apolitiques " ou " corporatistes ? Ou les discours se mélangent-ils constamment ? Les références varient-elles en fonction des organisations étudiantes ? Existe-t-il des points communs avec les organisations non étudiantes ? Qu’en est-il aujourd’hui ?


Les alternatives de forme


Si l'association peut servir de cadre aux nombreuses activités développées par les étudiants, d’autres formes méritent d’être citées. Il en est ainsi des mutuelles, régies par des règles spécifiques, et des sociétés commerciales, susceptibles d’accueillir certaines activités lucratives. Dans quelle mesure ces différentes structures ont eu une influence sur le mouvement étudiant ? Ont-elles introduit des modes de fonctionnement différents de celui des associations ? A l’opposé, certains groupements étudiants ont choisi de ne pas opter pour une structure associative, préférant l’association de fait. Si les événements de 1968 semblent y avoir concouru, peut-on trouver d’autres moments où l’action collective des étudiants a privilégié des rassemblements informels ou non déclarés ? Peut-on considérer que les coordinations étudiantes nées lors des dernières mobilisations en constituent un exemple ?


Les associations : un lieu de militance


A l’heure où l’on constate les transformations de l’engagement politique, syndical et associatif, les étudiants semblent également concernés. Sans pour autant considérer l’ampleur de leur engagement, il convient de s’intéresser aux lieux qu’ils privilégient. S’orientent-ils plus facilement vers les associations que vers les partis politiques ou les syndicats ? Si oui, pour quelles raisons ? Considèrent-ils les associations comme un espace approprié pour s’investir ? Quelles associations sont privilégiées ?


La réponse à cet appel à communication nécessite la rédaction d’un texte d’une page maximum, précisant la problématique, les méthodes et les résultats des recherches et travaux.

Ce texte est à transmettre au GERME avant le 15 juillet.


Renseignements auprès de Valérie Becquet : tél/fax : 0143734951 et adrelec : becquetv@club-internet.fr

Actualités du GERME : www.ateliernet.org/germe