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[discussions]

Post par BALSAN DUVERNEUIL le 27/9.

24 septembre 2001
Attentat du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis
A QUI PROFITE LE CRIME?

Lattentat du 11 septembre 2001 et son cortge de milliers de victimes a
suscit,  juste titre, dans le monde entier, moi et interrogations. La
situation politique mondiale est dsormais marque du sceau de ces
vnements: il y a lavant et laprs 11 septembre. Et ce tournant brusque
dans la situation mondiale nous mne, au mme titre que des millions dՐtres
humains,  une srie de certitudes mais aussi dinterrogations. Cest ce que
lorganisation La Commune,  la modeste place qui est la sienne, livre
dans cette dclaration  la rflexion et au libre arbitre de la population
ouvrire et dmocratique.
A qui profite le crime?
Comme toujours en pareil cas, pour tenter de comprendre les vnements, leur
fil conducteur, et remonter aux commanditaires, cest la question  poser.
La mort de milliers dhommes et de femmes, dans le World Trade Center et 
Washington, profite-t-elle aux Palestiniens? Bien sr que non, bien 
linverse. Sharon, tout en dclarant que Arafat est notre Ben Laden,
accentue la rpression, par terre, air et mer, contre les Palestiniens, tus
quotidiennement par les missiles, obus, chars et bombes de larme
isralienne. Sharon, profitant de laprs 11 septembre, considre quil
a plus que jamais les mains libres contre le peuple palestinien.
Profite-t-elle plus aux enfants irakiens affams par le blocus amricain?
Aux peuples du Proche et du Moyen Orient soumis aux diverses dictatures
elles-mmes officines des divers imprialismes, US, britannique,
franais...?
Profite-t-elle au peuple afghan soumis  lobscurantisme et  la terreur du
rgime des talibans mis en place grce  lappui direct des Etats-Unis dans
leur lutte dinfluence contre lURSS puis contre la Russie de Poutine? L
encore, non. Bien  linverse, puisque les prparatifs de guerre de Bush
contre ce pays annoncent un nouveau tribut de sang et de souffrances.
Profite-t-elle aux classes ouvrires et aux peuples de lEurope,  qui les
gouvernements, de gauche comme de droite, font payer le prix de la crise par
le biais des licenciements massifs, des restructurations, du chmage et de
laggravation des conditions dexistence? Bien sr que non. Et ces mmes
peuples dEurope ont dj compris que laprs 11 septembre va servir 
accentuer et acclrer tous les coups contre eux.
A qui donc profite le crime?
Ni aux classes ouvrires ni aux peuples de la plante. Pour ces raisons,
linterrogation mne  une certitude: lattentat du 11 septembre na rien 
voir,  quelque degr que ce soit, avec un acte anti-imprialiste, un acte
qui servirait la cause des peuples et des opprims. Cest un acte
ractionnaire sur toute la ligne et quil convient de dnoncer comme tel.
La croisade du bien contre le mal?
Cest ainsi que Bush a cadr, ds le lendemain de lattentat, la politique
quentend mener son gouvernement sous couvert de lutte contre le terrorisme.
Croisade? Cest ainsi quon a effectivement appel cette priode de
lhistoire qui vit le dferlement des hordes fodales barbares de la
chrtient contre lislam. Les massacres quelles perptrrent sont-ils,
pour Bush, un symbole de la lutte du bien contre le mal?
Curieuse et inquitant rfrence, en vrit. Toujours dans le mme registre,
au lendemain du discours de Bush  la nation, jeudi 20 septembre, Le Monde
rapporte: Georges W. Bush se pose en chef de guerre et leader du monde
civilis.
Dans la foule, le secrtaire dEtat adjoint, Paul Wolfowitz, sans doute un
homme idalement dpourvu de la gangrne de la pense, na pas hsit 
dclarer que lensemble du monde civilis a t boulevers par ce qui est
arriv. Et mme des parties du monde non civilis se sont demand si elles
nՎtaient pas du mauvais ct.
Les mdias ont embray, dans un lan quasi unanime: Les attentats qui
visent le monde civilis (sur la 2), les islamistes dclarent la guerre
 lOccident ( la une de LExpress), etc. De quel monde civilis
sagit-il?
De celui qui, en quelques heures, a massacr un millier de Palestiniens 
Sabra et Shatila, par laction conjointe des milices chrtiennes maronites
et de larme isralienne alors dirige par Sharon?
De celui du coup dEtat de Pinochet, aid par la CIA, ou de celui de la
dictature des gnraux argentins sponsoriss par la mme officine, ou de
celui du gnocide au Rwanda, produit de la politique de limprialisme belge
et franais, ou de celui des massacres dans les Balkans lorsque Milosevic
tait en odeur de saintet auprs du monde occidental, gouvernement
amricain inclus? Le monde civilis, est-ce celui quon voit  luvre
en Irak o plus de 500000 enfants sont morts de maladies et de faim,
consquence dun blocus qui naffecte visiblement pas le dictateur Saddam
Hussein... La liste des exactions du monde civilis est bien trop longue
pour pouvoir tre exhaustive dans cette dclaration.
Et ce serait donc au nom de ce monde civilis quon demanderait aux
peuples de se ranger sans broncher derrire les objectifs belliqueux de
limprialisme amricain?
La piste Ben Laden
A peine les Twin Towers sՎtaient-elles effondres sur les malheureuses
victimes que dj, les responsables taient dsigns. Dabord, le Front
dmocratique de libration de la Palestine (FDLP), puis le Front populaire
de libration de la Palestine (FPLP), et enfin, ces deux pistes tant
manifestement grotesques, ce fut Ben Laden, rfugi en Afghanistan, et ses
rseaux de fondamentalistes islamiques. Qui est Ben Laden?
Ben Laden, agent de la CIA, trafiquant darmes et de drogue
Curieux personnage, en effet. Voici ce quen dit Le Monde du 15 septembre:
Le jeune ingnieur en gnie civil est recrut par la CIA  Istanbul en
1979, la guerre vient dՎclater et Istanbul est le lieu de transit choisi
par les Amricains pour acheminer les volontaires vers les maquis afghans.
Dabord responsable de la logistique, Oussama Ben Laden devient
lintermdiaire financier du trafic darmes, financ  parts gales par les
Etats-Unis et lArabie saoudite,  hauteur de 1,2 milliard de dollars par an
environ. En 1980, il gagne lAfghanistan o il restera pratiquement jusquau
dpart des troupes russes, en 1989. Il est charg de rpartir la manne entre
les diffrentes factions de la rsistance, un rle cl, minemment
politique. A lՎpoque, il bnficie de lappui total des Amricains et du
rgime saoudien, via son ami, le prince Turki Bin Fayal, frre du roi et
chef des services secrets saoudiens, ainsi que de sa famille. Il transforme
de largent propre en argent sale puis fera aussi linverse. (...)
Lapprenti terroriste a mis sur pied une filire dopium avec son ami
Hetmatyar qui rgne sur la province de Helmand, le grenier  pavot du pays.
(...)
Aprs un passage au Soudan, il revient sinstaller en Afghanistan en 1996,
sous la protection du rgime des talibans qui, rappelons-le, taient jusqu'
ces dernires semaines (et donc, en 1996), le bras arm du Pakistan, des
Etats-Unis dans cette rgion.
Ben Laden, recrut, form par la CIA et les services secrets de lArabie
saoudite (eux-mmes prolongement de la CIA), a donc t une pice matresse
des Etats-Unis dans la lutte pour dfaire larme sovitique en Afghanistan
et, bien aprs, pour asseoir le rgime obscurantiste des talibans. Le
dpartement dEtat amricain a investi pas moins de 7 milliards de dollars
dans cette opration.
Ben Laden, une crature de limprialisme US.
Ben Laden chappe  ses matres
On nous dit que, certes, ce personnage interlope tait un instrument de la
CIA mais que,  loccasion de la guerre du Golfe, il aurait rompu avec ses
matres, dont la prsence militaire dans cette rgion lui tait intolrable,
et se serait engag, au nom du fondamentalisme islamiste, dans la guerre
sainte (djihad) et le terrorisme. Quil ait rompu avec ses anciens patrons
est fort possible, mais pas en 1991, au moment de la guerre du Golfe, comme
le rappelle Libration du 21 septembre qui indique quʈ lՎpoque, Ben
Laden avait mme propos au pouvoir saoudien de combattre la menace
irakienne avec ses propres troupes formes en Afghanistan. Si rupture il y
a, elle est donc ncessairement bien postrieure  la guerre du Golfe.
Ben Laden ne revendique pas lattentat du 11 septembre
Certitudes et interrogations... Ben Laden sest empress de dmentir toute
implication dans lattentat aux Etats-Unis. Voil un homme qui est cens
avoir djou les services secrets les plus sophistiqus de la plante, qui a
frapp au cur des Etats-Unis et de ses symboles, qui aurait ainsi, selon
les mdias et les experts affaibli le pays le plus puissant de la
plante et qui ne revendique pas, ne jubile pas? Cest, du point de vue
politique et de la simple logique, absurde, incomprhensible.
Redouterait-il les reprsailles? Tout aussi absurde si lon sen tient au
personnage fanatique qui nous est dcrit! Au nom de lidologie dont il se
rclame (et les talibans avec lui), cet acte terroriste dune telle ampleur
supposait que ses auteurs sen prvalent, le revendiquent devant le milliard
de musulmans quils sont censs vouloir entraner dans le djihad, la guerre
sainte. Au lieu de cela, un dmenti. Quant aux talibans, ils le prient de
dguerpir dAfghanistan tout en demandant aux Etats-Unis des preuves
tangibles de son implication dans lattentat.
Absurde, incomprhensible.
Un accus bien commode. Un suspect par dfaut?
A lheure o nous crivons, les preuves de la culpabilit de Ben Laden 
pourtant accus, rptons-le, depuis le premier jour, et contre qui (entre
autres) des oprations militaires dampleur mondiale vont tre engages 
les preuves nont pas t prsentes. De l  affirmer quil est innocent
est un pas que nous nous garderons bien de franchir, dautant que ce
personnage trouble, crature monstrueuse de services secrets divers et
varis ne nous inspire pas la moindre sympathie ni la moindre commisration.
Mais les faits,  ce jour, sont l: Ben Laden apparat un suspect par
dfaut, pour reprendre les termes de Libration du 21 septembre.
LՎditorialiste du quotidien La Rpublique des Pyrnes, Jean-Marcel
Bouguereau, sinterroge tout autant. Sous le titre Et si Ben Laden nՎtait
pas coupable?, il indique dans son ditorial du 21 septembre:
A lore dune opration militaire dont les autorits amricaines ne
cessent de souligner le fait quelle sera de longue dure, on peut se poser
une question iconoclaste. Et si Ben Laden, wanted mort ou vif nՎtait pas
le responsable des attentats contre les deux tours du World Trade Center
et le Pentagone? Sil tait seulement une pure icne, destine  frapper
les imaginations avec sa longue barbe poivre et sel, avec ses propos
vengeurs sur les Etats-Unis? Sil tait l pour incarner cet ennemi
invisible, cette nbuleuse sans quartier gnral? Pour personnifier cette
nouvelle menace tentaculaire, venue des collines dAfghanistan ou dailleurs
et se multipliant en autant de pseudopodes?
Une chose ma frapp en lisant le compte rendu dune rencontre, rcemment
publie par Le Monde, entre Ben Laden et le journaliste Robert Fisk qui a eu
le privilge de le voir  plusieurs reprises. Que dit ce journaliste: Lors
de notre dernire rencontre dans la nuit glaciale en Afghanistan, Ben Laden
sest empar des journaux en arabe qui taient dans mon sac et sest
prcipit dans un coin de la tente pour les lire pendant vingt minutes, sans
tenir compte ni de ses combattants ni de son hte occidental. Bien que
saoudien (...), il ne savait mme pas que le ministre des Affaires
trangres iranien venait de faire une visite officielle  Riad. Il nՎcoute
donc pas la radio, me suis-je demand? Et Fisk ajoute finalement: Est-ce
bien l le "parrain du terrorisme international"?
On peut en tout cas se poser la question. Nest-on pas en train, pour des
besoins de pure propagande, de prter  Ben Laden plus quil ne mrite?
Mme Hosni Moubarak, le prsident gyptien qui nhsite pas  rprimer les
intgristes musulmans dans son pays, a demand  Bush de lui transmettre les
preuves de la culpabilit de Ben Laden.
Et le Wall Street Journal lui-mme, peu suspect galement de complaisance
envers Ben Laden, crivait, mercredi 19 septembre: Si lon value les
preuves aux mains des enquteurs contre Ben Laden, selon les standards du
droit et des relations internationales en vigueur au XXIe sicle, il faut
reconnatre que, pour le moment, il ny en a pas beaucoup.
Les prparatifs de guerre contre lAfghanistan et ailleurs qui sacclrent
ne semblent pas sencombrer de ces standards du droit au XXIe sicle.
Qui nest pas avec nous est avec les terroristes (G. Bush)
Cest en ces termes que Georges W. Bush sest adress  tous les Etats, tous
les gouvernements, appelant  lunion sacre internationale derrire la
bannire toile de limprialisme US. En clair: Je ne veux voir quune
tte. Spontanment ou en tranant les pieds, tous les gouvernements ont
obtempr. Poutine a demand aux prsidents des cinq rpubliques dAsie
centrale de se coordonner pour aider  laction ventuelle de larme
amricaine. Blair devance ses dsirs et besoins et les bourgeoisies
europennes plient tout en jurant quelles ne salignent pas pour
autant. Le message de Bush est un ordre de mobilisation gnrale donn aux
bourgeoisies du monde entier.
Tout en obissant, les gouvernements europens, engags dans une guerre
conomique contre les Etats-Unis, voient arriver, inquiets, la menace.
Chirac, qui a pourtant t faire acte dallgeance  New-York auprs de
Bush, a fait savoir, en rentrant,  propos de la culpabilit de Ben Laden:
Nous navons pas de certitude absolue (soulign par nous) mais tout
converge vers cette ide (de culpabilit  ndlr). Jospin, encore plus
va-ten-guerre, a dclar le mme jour: Lheure de lexpertise est
termine. Maintenant, il faut passer  laction.
Arafat, Castro, ont, eux aussi, parfaitement compris lultimatum et ont
multipli les actes de soumission.
Un tat de guerre mondiale, sans limites ni frontires
Colin Powell, gnral de la guerre du Golfe et chef du dpartement dEtat
amricain, la fait savoir: On va commencer par Ben Laden, mais le
problme est partout dans le monde, dans la ligne du discours de Bush
qui, en lanant lopration Justice sans limites, enjoint chaque pays,
chaque rgion de prendre une dcision, en se proclamant le chef dune
guerre quil annonce longue et dangereuse.
Longue et dangereuse pour qui? Pour les seuls terroristes? On est en
droit den douter,  en juger par lampleur de la mobilisation guerrire,
des menaces en direction de tous les Etats du monde entier, sans exception,
sils ne se rangent pas aux injonctions de Washington. Limprialisme veut
normaliser  lՎchelle de la plante, au besoin par les armes.
Loccasion fait le larron
Certitudes et interrogations. Comme lindique fort justement la directrice
de recherches du CNRS Marie-Jos Mondzain  propos du 11 septembre: De
telles motions ne doivent en aucun cas paralyser la pense et nous priver
de tout jugement.
Quels quen soient les auteurs, Ben Laden ou dautres, cet attentat, par son
ampleur, sa planification, limportance des moyens employs, lextension des
complicits dont il a fallu bnficier, na pu tre luvre que de services
secrets et dofficines souterraines dun ou plusieurs Etats, et pas
nimporte lesquels.
Conscients ou manipuls, directement ou indirectement, les auteurs de la
barbarie du 11 septembre ont pour commanditaire le terrorisme dEtat.
La mort de milliers dinnocents  New-York et Washington autorise
aujourdhui Bush et limprialisme amricain  dclarer lՎtat de guerre
permanent et  saffirmer, plus encore que par le pass, le gendarme du
monde.
Sous couvert de lutte contre les terroristes (dailleurs, souvent des
cratures cres par lui-mme), limprialisme US se rserve le droit de
frapper o, quand et contre qui il le jugera ncessaire pour dfendre ses
intrts. Pas un Etat, pas un peuple nest  labri. Cest le sens rel de
sa dclaration de guerre permanente. A ce titre, lattentat du 11 septembre,
par ses consquences, est un acte contre le peuple amricain et tous les
peuples.
Le talon de fer
Avant le 11 septembre, il ne faisait de doute pour personne que les
Etats-Unis taient entrs en rcession, entranant dans leur chute les
places boursires du monde et le reste de lՎconomie. Le 11 septembre vient
 point nomm pour tenter de trouver  cette situation dautres responsables
que la saturation mondiale des marchs, touffs par la surproduction.
La situation dՎtat de guerre a ceci de commode quelle doit permettre,
au nom du patriotisme, dՎviter toute vellit de la classe ouvrire
amricaine, et les autres, de se dfendre.
Au nom de leffort de guerre contre le terrorisme mondial, les Etats-Unis
sont  la veille, selon nombre dexperts, dentrer dans lՎconomie de
guerre, ni plus ni moins.
LEurope, sur laquelle commence  sՎtendre la rcession, nest pas
pargne. La guerre conomique que se mnent les Etats-Unis et les
bourgeoisies europennes va samplifier, sapprofondir. Cette situation est
lourde de tous les dangers, avec un imprialisme nord-amricain qui affiche
aux yeux du monde ses intentions belliqueuses, sa volont dimposer le talon
de fer de son conomie en faisant payer  la plante les frais de la
faillite et de la rcession.
Le peuple palestinien et tous les peuples opprims du monde savent quil ny
a rien de bon  attendre de laprs 11 septembre. Limprialisme, incapable
de domestiquer les masses,  louest comme  lest, au Proche Orient comme
en Amrique latine, en Afrique comme en Asie, comme en Europe, va dsormais
chercher  le faire ʈ chaud, cest--dire directement lui-mme, sans
lintermdiaire des bourgeoisies secondaires dEurope ou dailleurs,
visiblement incapables  ses yeux de rgler les conflits avec leurs classes
ouvrires et les peuples.
Dans ce cadre, si lAfghanistan est aujourdhui la cible et le prtexte, les
objectifs de limprialisme amricain vont bien au-del. La prochaine
priode nous le montrera.
Pour le reste et comme toujours en pareil cas, le temps viendra o la vrit
sur les commanditaires et les bnficiaires de lattentat du 11 septembre
clatera.
Face  lunion sacre, lunit des travailleurs et des peuples
Limprialisme amricain cherche  raliser lunion sacre derrire lui pour
sauver lexistence dun systme conomique et politique dont la faillite est
vidente. Cette faillite, ce sont les classes ouvrires et les peuples qui
en font les frais, dans un cortge bien connu de chmage, licenciements, bas
salaires et destruction de la protection sociale, des services publics, de
la sant et de lair que nous respirons.
Il reste que la classe ouvrire aborde cette priode, certes difficile, sans
dfaite majeure et avec toutes ses forces intactes.
Cest pourquoi nous sommes srs que ce systme dexploitation et
doppression qui se dbat pour survivre trouvera sur sa route la rsistance
opinitre des exploits et des opprims.

A bas la guerre imprialiste!Proltaires de tous les pays, unissez-vous!

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