[discussions] bilan de mi-rentrée sur Montpellier

 
 Cette rentrée n'est m^me pas finie que déjà les
étudiants croulent sous les problèmes rencontrés. En
l'espace de 3 semaines, sur Montpellier, l'UGEM a
recensé et résolu des dizaines et des dizaines de cas
étudiants( du refus d'inscrpitions aux problèmes
sociaux). D'ailleurs, concernant les refus
d'inscriptions, sur Montpellier III, nous avons engagé
depuis le dernier CA un véritable bras de fer avec
l'administration. Administration qui bafoue la loi
Savary à tours de bras, en refusant des étudiants dans
des filières sous des prétextes fallacieux (étudiants
hors académie, filieres surchargées alors que les
effectifs pour cette rentrée dans les 2/3 des filières
sont en baisse). 
  D'autre part l'administration nous a refusé le
rétablissement de la commission des hors-délais,
commission qui gère de manière paritaire les
inscriptions hors-délais en examinant au cas par cas
les raisons du hors délais (à l'heure actuelle c'est
la présidente seule qui gère les hors délais, en
examinant seule les dossiers en quelques secondes...).
Face à de telles maoeuvres, les syndicats étudiants de
l'UPV  doivent réagir. Le rétablissement d'une telle
commission ne passera plus par une motion ou par une
négociation mais en mettant l'adiministration au pied
du mur par un rapport de force.
  Outre ces problèmes d'inscription, les militants de
l'UGEM ont eu aussi affaire à de nombreux problèmes
concernant les étudiants étrangers. Sur Montpellier
III, l'essentiels des problèmes étant du à une
certaine incompétence, voir à une mauvaise volonté, du
service des RI (Relation Internationales): mauvaise
information, perte de dossiers, fax jeté à la
poubelle... Sur Montpellier l'essentiel du problème
est lié à la désastreuse politiques du CROUS et à un
manque criant de place en cité U auxquels s'ajoute
l'internel problème de la caution solidaire (mais là
une solution a été trouvée)et des titres de séjour non
délivrés sans inscription définitive sur une
université (là aussi des solutions sont en cours grâce
à la CIMADE). 
  Le changement de la politique du CROUS (le CROUS
réserve la quasi totalité des chambres en cité U
destinés au étudiants étrangers, aux troisièmes cycles
et ERASMUS) passera là aussi par un véritable rapport
de force et non par l'envoi de simples lettres
dénonçant sa mauvaise gestion et sa politique. Cela 
dit le CROUS dans sa grande quiétude a accordé
quelques chambres pour les étudiants étrangers de
premier et second cycles, chambres qui seront
distribuées par les universités. Ainsi Montpellier III
va devoir attribuer 5 chambres pour plus de 800
étudiants étrangers répondant aux critères...HIC que
fait-on des autres!!
  
  Alors notre cher ministre a beau nous dire tout ce
qu'il veut, que en cette dernière année de PSE des
effort on été faits (augmentation de 3% des fonds
alloués au PSE)et que nous attenions 30 % de
boursiers, que le budget de l'enseignement supérieur a
augmenté (cela dit il a augmenté à peine trois fois
plus que l'inflation...), que les budgets pour
investissement et sécurité ont augmenté de 50Mf....
 Les problèmes sont là et bien là, tant dans les
universités (sur Montpellier III, il manque toujours
230 profs , 130 IATOS, 25 000m2 de locaux.... malgré
les créations de cette année certes plus importantes
que l'années dernières mais toujours largement
insuffisantes) qu'au niveau de la situation sociale
étudiante (au niveau national 1/3 des étudiants sont
obligés de se salarier, plus de 500 000 étudiant en
dessous du seuil de pauvreté, sur l'académie de
Montpellier 5000 demandes de cité U insatisfaites pour
manque de places...).
  L' état doit arrêter sa politique de désengagement
financier et doit se réinvestir tant dans
l'enseignement supérieur que dans l'aide sociale
étudiante pour faire face à la "paupérisation"
croissante d'une grande partie des étudiants. 
  Car l'augmentation minime du budget annoncé par Lang
ne trompe personne: à court terme c'est pour éviter
toute agitation sur les campus en période d'élection
présidentielle et à moyen terme pour masquer la
poursuite de la casse du service public d'enseignement
supérieur avec la mise en place des ECTS.  Au sujet
des ECTS ne nous trompons pas elles sont, pour partie
rentrées en service et causent  déjà des problémes
d'équivalences et VA dans de nombreuses filières. 

Cédric SUDRES
Président de l'UGEM
"UNEF Autrement" Montpellier

PS: oui toujours au sujet des ECTS, qu'en est'il du
matériel commun prévu suite à l'intersyndicale de
juin, car dans un an il sera trop tard.













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