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Posté par Webmestre le 9/11.

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----- Original Message ----- 
From: Roger ROMAIN 
To: r.romain@brutele.be 
Sent: Friday, November 09, 2001 10:40 AM
Subject: Chasse aux sorcières déclenchée par les Media contre un boxeur australien opposé à la guerre en Afghanistan


AUSTRALIE : LES MEDIA "LIBRES", "DEMOCRATIQUES", "NEUTRES", "INDEPENDANTS" déclenchent le ...  McCARTHYSME ANTi-TERRORISME !
 
 
Chasse aux sorcières déclenchée par les Media contre un boxeur australien opposé à la guerre en Afghanistan



Chasse aux sorcières déclenchée par les Media contre un boxeur
australien opposé à la guerre en Afghanistan
Un champion de boxe australien, Anthony Mundine, aborigène,
présenté il y a encore quelque temps comme un "modèle" pour les
jeunes, est maintenant transformé, en quelques jours,  comme
persona non grata et abreuvé d' insultes par les media
australiens et les "officiels "  du sport australiens et
américains, son crime: avoir osé dénoncé la guerre en
Afghanistan.
Lors d' une émission télévisée: "Ray Martin Show" sur l' une des
chaînes de Rupert Murdoch, défenseur inconditionnel des
agressions criminelles du militarisme de l' État Juif,  Mundine a
déclaré que la guerre n' était pas la solution et  qu' il était
prévisible  que les USA reçoivent un contre coup de leurs
agressions constantes à travers la planète.

Inutile de dire que l' émission fut brutalement interrompue pour
des raisons "techniques" et la panique s' installa dans les
studios  de Channel 9, la chaine australienne sur laquelle
passait le show en question. Puis une véritable hystérie s'
empara des agences de presse à travers le pays.
Les media s' emparèrent des déclaration de Mundine et de sa
récente conversion à l' Islam en 1998, pour déclarer qu' il
soutenait les attentats aux USA et qu' il blâmait les victimes
(1)

Les annonceurs des stations de radio commencèrent à le dénoncer
comme estrêmiste, "non-patriote", et un supporter des Talibans et
de Ben Laden.  Le leader du parti travailliste, Kim Beazley et
une ribambelle de politicards australiens  l' ont égalemnt
critiqué et même, plusieurs leaders musulmans locaux l' ont
accusé de faire une mauvaise réputation aux musulmans de ce pays.

À la lumière de cet évènnement il faut remarquer que les
déclarations de Mundine, sur Channel 9, ont sucité, de la part
des auditeurs, des réponses qui étaient loin d' être négatives.
Les bureaux de la station de TV furent submergés de coups de
téléphones, dont la moitié consistaient en des critiques contre
Channel 9 pour avoir censuré le droit d' expression de la vedette
de la boxe australienne.
Un des larbins-chef de Rupert Murdoch, directeur de Foxtel, Brian
Walsh, a déclaré en termes sans équivoques que la vie personnelle
et la carrière de boxeur de Mundine seraient détruites si ce
dernier ne présentait des excuses publiques.

Plus tard, Mundine à condamné catégoriquement les attaques du
9-11 et présenta ses excuses pour les ennuis qu' il aurait créé
lors de ses précédents commentaires.

Mais le Boxer renouvela son opposition à la guerre en Afghanistan
et déclara catégoriquement:
" Je suis contre le fait d' envoyer nos soldats là bas, la guerre
n' est pas la bonne réponse, il va y avoir plus de cercueils et
plus de peine et de chagrin, pas seulement ici, mais à travers le
monde"

Le lendemain de cette déclaration, la campagne anti-Mundine
continua de plus belle.  Le président de la Fédération
Internationale de la Boxe (internationalement de nationalité
totalement américaine), Joe Dwyer a déclaré que les commentaires
de Mundine avait "tué sa carrière" et qu' "il ne devait pas venir
aux États Unis". Les "officiels" du sport australiens et
américains et les réseaux de télévision HBO et Showtime, ont
déclaré qu' il était devenu un "pestiféré".
Jeudi dernier le "World Boxing Council" Conseil Mondial de la
Boxe (on remarquera encore fois combien le "mondialisme" a la
nationalité américaine) a décidé d' annuler définitivement  le
classement international de Mundine, écartant toute possibilité d
' aller combattre "internationalement", décodé: aux USA !
Mundine a été démoniser sur virtuellement tous les journaux du
pays.
Comme exemple typique, on peut donner l' éditorial du journaliste
Greg Baume du journal "Age" de Melbourne (la capitale fédérale)
qui, ignorant l' aspect politique de a controverse, en profite
pour insulter Mundine en le traitant "d' épais" et d' idiot.

Dans son éditon de mardi, du Daily Telegraph de Sydney,
appartenant aussi à Rupert Murdoch,  ce journal ne produit pas
moin de trois nouveau articles et d' une caricature, tous
attaquant Anthony Mundine.

Dans un article , le journaliste du Telegraph, Piers Akerman
averti Mundine que s' il désire conserver son droit à la liberté
d'expression au sein "de la sécurité et  des garanties offerts
par notre démocratie" il devait alors "soutenir les Étrats Unis."
Akerman semble oublier la question qui s' impose: de quelle sorte
de démocratie il s' agit lorsque seuls ceux qui soutiennent cette
guerre américaine et les détenteurs du pouvoir ont le droit à la
libre expression ?
En réalité la guerre n' a rien à voir avec la défense de la
démocratie en Afghanistan, aux USA ou en Australie oú les droits
démocratiques élémentaires sont sous attaque constante
La tentative grossière pour réduire au silence, Anthony Mundine,
indique une nervosité certaine, dans les milieux officiels, qui
expose la fragilité du soutien à cette guerre beaucoup plus que
les media ne veulent le laisser entendre.
Ils ont peur que des critiques  de la part de Mundine ou de n'
importe qui d' autre,
Ne deviennent le point de départ d' une plus grande opposition.

Ceci est parfaitement exprimé dans le Sunday Morning Herald, la
journaliste Miranda Devine suggère que  "Mundine n' est pas le
problème", mais  "les innombrables commentateurs gauchisant
occidentaux" qui, prétend elle, auraient soutenu les Talibans.

Miranda Devine dénonce nommément , comme traîtres, les
journalistes australiens Philip Adams, Bob Ellis et John Pilger
aussi bien, que Susan Sontag et Edward Saïd aux USA. Elle va
jusqu' à les appler "les servantes (intentionellement, par
Miranda Devine, au féminin) de Ossamah Ben Laden"

Le message est clair toute critique de la guerre, même timide,
doit être réduite au silence !

sinbad

PS:  à Toronto, ma femme s' est faite traitée de sympathisante
des "Islamistes" pour avoir refuser, de mettre sur le pare brise
de l' auto, un drapeau américain auto-collant, distribué par la
cie oú elle est employée, aprés l' attentat du WTC.

Source de la traduction interprétation:


Media witchhunt Australian boxer for opposing US war
> > By Richard Phillips,   WSWS
> > 29 October 2001
> > The treatment meted out in the media to Australian boxer Anthony
> > Mundine over the past week reveals that the political
> > establishment cannot tolerate any criticism of the US-led war in
> > Afghanistan. In the matter of a day, he was transformed from a
> > "role model" for young Australians to persona non grata and
> > subjected to crude insults, political bullying and threats to his
> > career.
> > Twenty-six-year-old Mundine, a talented Aboriginal sportsman, is
> > the current International Boxing Federation (IBF) Pan-Pacific
> > super-middle weight champion and in training for a world title
> > fight in Germany on December 1. Before becoming a professional
> > boxer in 2000 he was a first-class rugby league football player.
> > Last Monday, the day after he had successfully defended his IBF
> > title with a knockout victory, Mundine was hailed as boxing's
> > "man of the moment". Appearing on Channel Nine's Today program,
> > Mundine was asked what he thought about the war against
> > Afghanistan. After explaining that he opposed the participation
> > of Australian troops, Mundine said: "It's not about terrorism, it
> > 's about fighting for God's laws, and America has brought it upon
> > themselves [for] what they've done in the history of time."
> > The interview was suddenly cut-the network blamed technical
> > difficulties-and all hell broke lose in newsrooms across the
> > country. The media seized on Mundine's rather confused comments,
> > and the fact that he had converted to Islam in 1998, to claim
> > that he supported the September 11 terrorist attacks on the US
> > and had blamed the victims for their own deaths.
> > Talkback radio announcers began denouncing him as an "extremist,"
> > unpatriotic and a supporter of the Taliban and Osama bin Laden.
> > Labor Party leader Kim Beazley and a string of state and federal
> > politicians criticised him and several local Islamic leaders
> > claimed he had given Muslims a bad name.
> > Significantly, in light of the media reaction, Channel Nine later
> > revealed that the public response to Mundine's comments was far
> > from being all negative. The network's switchboard had been
> > swamped by phone calls, half of them from viewers accusing
> > station management of censoring the sports star because he had
> > opposed the war.
> > Mundine was immediately contacted by the Foxtel cable television
> > network, his principal financial backer and the pay-per-view
> > channel with exclusive rights to the boxer's fights. Foxtel
> > television chief Brian Walsh told the boxer in no uncertain terms
> > that his personal life and sporting career would be destroyed
> > unless he made a public apology.
> > Later that night on Channel Nine's Ray Martin Show, Mundine
> > categorically condemned the September 11 attacks and apologised
> > for any grief he may have caused by his previous comments. But
> > the boxer also restated his opposition to the war. "I am against
> > sending our soldiers over there. War is not the answer," he
> > firmly told Martin. "There is going to be more killings, there is
> > going to be more body bags, and there is going to be more grief
> > and sorrow, not just here but around the world."
> > The anti-Mundine campaign continued unabated the next day. IBF
> > ratings chairman Joe Dwyer told the press that Mundine's comments
> > had "killed his career" and he should "stay out of America".
> > Local and US sporting officials denounced Mundine and US cable
> > television networks-HBO and Showtime-said he was now "too hot to
> > handle." By Thursday, the World Boxing Council announced that it
> > had cancelled Mundine's international ranking indefinitely,
> > ruling out his chances of fighting in the US.
> > Mundine was lambasted in virtually every newspaper in the
> > country. Writing for the Age newspaper in Melbourne, Greg Baume
> > was typical. Baume ignored the political questions raised by
> > Mundine's remarks and simply hurled abuse at the boxer,
> > denouncing him as "thick" and an idiot. Tuesday's edition of the
> > Rupert Murdoch-owned Sydney Daily Telegraph went into overdrive
> > with an editorial, three major comments, three news articles and
> > an op-ed cartoon-all attacking him. The editorial demanded the
> > boxer "explain the reason for his views and apologise for them".
> > In a piece entitled "Punch drunk on perversity," the Daily
> > Telegraph's columnist Piers Akerman warned Mundine that if wanted
> > to "retain his right" to comment from "the safety and security of
> > our democracy" then "he should support the US." Akerman seemed
> > oblivious to the obvious question: what sort of "democracy" is it
> > when only those who support the US-led war and the powers-that-be
> > have the right to free speech?
> > In reality, the war has nothing to do with defending democracy in
> > Afghanistan, the US or Australia, where basic democratic rights
> > are increasingly under attack. The crude attempts to silence
> > Mundine indicate a nervousness in official circles that support
> > for the war is not as solid as the media would have it appear.
> > The fear is that any criticism of the war-by Mundine or anyone
> > else-will become a focus for wider opposition.
> > Commentator Miranda Devine revealed these concerns in the Sydney
> > Morning Herald, a newspaper that postures as a "liberal"
> > alternative to its Murdoch-owned rivals. The main issue was not
> > Mundine, Devine suggested, but "countless left-leaning Western
> > commentators," whom she claimed supported the Taliban. Devine
> > singled out Australian journalists Philip Adams, Bob Ellis and
> > John Pilger, as well as Susan Sontag and Edward Said in the US,
> > describing them as "traitorous" and said they functioned as
> > "handmaidens of Osama bin Laden".
> > The message is clear: any criticism of the war, no matter how
> > timid or confused, has to be silenced.


Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
B6180 COURCELLES 

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