L'éditorial du courrier interne de l'UNEF Bordeaux, le 5 juin 2000

Voila, les examens sont à peu près tous terminés, pourtant comme vous pouvez le voir dans l’agenda, l’actualité continue d’être chargée. Ce n’est donc pas tout à fait les vacances. Cependant nos prochaines dates ont une résonnance festive certaine. La fête de l’Huma est un moment fort de ce mois de juin. Nous y sommes traditionnellement invité, ainsi que d’autres associations telles que Frères des hommes, Appel des cent, ATTAC 33, Ras l’front, le Secours Populaire ... Pour nous, cela nous permet de clôturer l’année de manière festive, de profiter de notre pêche à la ligne, de notre buvette... Cela nous permet de côtoyer des personnes d’horizons divers, de confronter nos idées (thème qui m’est particulièrement cher). Nous participons d’ailleurs aussi à plein de débats en partenariat avec d’autres organisations. Nous participons ainsi au débat sur L’enseignement supérieur face aux besoins de la société et au marché de l’emploi avec M. Combarnous (Président de l’Université Bordeaux 1), Alain Rousset (président du Conseil régional d’Aquitaine), Karine Delpas (notre présidente), Rosa Moussaoui (collège exécutif PCF), l’apéro-débat sur les suites à donner au mouvement de Bordeaux 3 sur la réforme du CAPES, avec les étudiants de MED’OC, M. Neyrat et bien d’autres. Nous essayons également d’avoir M. Guénand (directeur du CROUS) pour un débat sur le logement social. Cela nous donne donc un prétexte pour faire descendre notre présidente nationale.

Elle sera d’ailleurs la bienvenue puisque les dernières orientations prises au niveau national sont loin de convenir à pas mal d’entre nous sur Bordeaux. Elles engagent clairement l’UNEF vers une refondation où participeraient l’Unef-ID et d’autres associations. Le problème posé ici n’est pas tant que l’orientation fixée nous déplaise, mais qu’une telle décision engageant l’avenir d’une organisation nationale soit prise en deux jours à la veille d’élection (le CNESER, cf. le compte rendu de Cécile) sans que l’on ait pu consulter ni les adhérents ni, plus largement, tous les étudiants sur l’organisation qu’ils souhaiteraient rejoindre. Cette décision provoque bien des remous, il risque même d’y avoir une scission (une de plus) se matérialisant par une liste dissidente pour les élections au CNESER. Le Bureau de l’UNEF-Bordeaux a quant à lui décider de prendre le temps de la réflexion pour écouter les positions de nos adhérents et celles des autres villes. Nous en parlerons donc dès le prochain Collectif, Jeudi à 15h au local de Bordeaux 4 et tout le long de l’été. Vous pouvez suivre les débats sur le site y compris nos contributions.

Julien

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