CAPES-AGREG : DE PIRE EN PIRE!
Ê Le
mouvement lycŽen du mois d'octobre dernier a fait appara”tre
au grand jour les problmes que conna”t aujourd'hui l'enseignement
secondaire. En attirant l'attention sur le manque d'enseignants, cette
mobilisation rejoignait la n™tre.
En effet, cela fait 3 ans que l'UNEF attire
l'attention sur la baisse importante du nombre de postes proposŽs
au CAPES et ˆ l'AgrŽgation. Ce sont ces profs qui manquent
aujourd'hui. Le succs (plus de 700 signatures) rencontrŽ
par notre pŽtition du mois dernier contre la baisse des postes au
CAPES et ˆ l'Agreg montre que nous ne prchons pas dans le
dŽsert et que ce sujet concerne bien tout le monde.
En trois ans nous avons vu ce nombre de
postes aux concours diminuer de plus de 30% alors que la situation actuelle
(classes surchargŽes) nous montre que, plus que jamais peut-tre,
nous avons besoin de professeurs.
EssoufflŽ ˆ la fois par
les vacances de la Toussaint et par les promesses d'Allgre, le
mouvement lycŽen est aujourd'hui terminŽ. Cependant les problmes
demeurent.
Profitant des vacances, Claude Allgre
avait promis 14 000 postes supplŽmentaires pour l'Education Nationale.
NŽanmoins, sur ces 14 000 postes 3 000 seulement concernent l'enseignement
en tant que tel. De plus, il s'agit surtout de faire appel ˆ des
ma”tres auxiliaires et non de titulariser les premiers collŽs
au CAPES et ˆ l'AgrŽgation 1998 (collŽs qui auraient
eu leur place deux ans auparavant).
Aujourd'hui, on conna”t enfin le
nombre de postes proposŽs pour 1999. En effet, contrairement aux
annŽes prŽcŽdentes, le ministre n'a pas attendu le
dernier moment (quelques semaines avant les Žcrits) pour le publier.
Le constat est Ždifiant. IndiffŽrent aux revendications lycŽennes
Allgre prŽsente une nouvelle baisse de postes de l'ordre
de 6,2% en moyenne. Cette annonce, due plus ˆ des raisons budgŽtaires
que dŽmographiques, nous ne pouvons l'accepter.
C'est pour cette raison que nous demandons
ˆ Monsieur Allgre une rŽŽvaluation immŽdiate
du nombre de postes proposŽs au CAPES et ˆ l'AgrŽgation
en 1999, les portant ˆ un niveau au moins Žgal ˆ celui
de 1996. C'est en effet aujourd'hui que nous devons rŽagir et pas
lorsqu'il sera trop tard. L'allŽgement des programmes n'est pas
une solution en soi et n'aura pour consŽquence qu'une dŽvalorisation
des dipl™mes.
Devant le mŽpris par lequel
on rŽpond ˆ nos pŽtitions et ˆ nos manifestations,
l'UNEF Paris IV a dŽcidŽ de continuer la lutte sous une autre
forme en relanant son opŽration ƒcrivez ˆ
votre dŽputŽ.
Une lettre a dŽjˆ ŽtŽ
adressŽe ˆ chaque dŽputŽ par notre syndicat.
Il faut savoir que la plupart d'entre eux ne sont au courant ni de la baisse
des postes, ni de ses enjeux exacts. C'est pourquoi nous pensons que des
lettres Žcrites par des Žtudiants peuvent toucher certains
d'entre eux et les amener ˆ agir sur le gouvernement.
Nous demandons donc ˆ chaque
Žtudiant d'Žcrire ˆ titre personnel au dŽputŽ
de sa circonscription pour l'informer de notre problme et lui demander
son opinion et s'il a l'intention d'agir ˆ ce sujet. (un modle
de lettre dont on peut Žventuellement s'inspirer est publiŽ
dans Trait d'Union spŽcial CAPES Agreg )
L'UNEF Paris IV publie un Trait d'Union spŽcial CAPES Agreg avec les chiffres des postes (et l'Žvolution depuis 1996), la lettre que nous avons envoyŽe ˆ tous les dŽputŽs, un modle de lettre dont tu peux t'inspirer pour Žcrire ˆ ton dŽputŽ.