Le minist�re ne cache pas son intention de les supprimer ˆ terme pour les remplacer par un dipl™me pseudo-professionnel ˆ bac +5 dans le cadre du 3/5,8 prŽvu par le rapport Attali. Mais il anticipe dŽjˆ cette suppression:

÷ par la dŽgradation des conditions de la prŽparation aux concours (ainsi par exemple le Rectorat de Paris saisit-il toutes les occasions de la perturber en Sorbonne) et du dŽroulement des Žpreuves, en particulier par l'organisation sous prŽtexte de dŽcentralisation des Žpreuves orales dans es lieux notoirement incapables de les accueillir (dernier exemple , et le plus criant: le CAPES d'Histoire-GŽographie ˆ Ch‰lons-en-Champagne).

÷ en encourageant les IUFM ˆ persŽcuter les stagiaires ayant rŽussi les concours bien au-delˆ de leurs droits, dŽjˆ largement excessifs, et en prŽvoyant le renforcement de ceux-ci.

÷ en poursuivant et aggravant chaque annŽe, en contradiction flagrante avec le discours officiel sur la prioritŽ ˆ l'ƒducation nationale, la politique de baisse du nombre de postes mis aux concours. En 2000, le nombre d'enseignants recrutŽs sera de quarante pour cent infŽrieur ˆ celui de 1996.

Nous voulons ici nous adresser aux enseignants, aux Žtudiants, aux lycŽens, aux parents d'Žl�ves, aux responsables politiques et ˆ la presse pour rŽaffirmer qu'il ne peut y avoir d'enseignement public de qualitŽ sans professeurs recrutŽs en nombre suffisant, par concours portant sur leurs connaissances dans leur discipline et leurs capacitŽs ˆ les exposer.

En consŽquence, nous demandons le maintien du CAPES et de l'AgrŽgation comme concours nationaux prŽparŽs dans les UniversitŽs sur une annŽe compl�te, et l'affectation ˆ leur prŽparation et ˆ leur organisation de moyens budgŽtaires suffisants. Comme il nous semble clair que les besoins ne sont pas moins importants depuis 1996, nous demandons que le nombre de postes revienne au moins ˆ celui de cette annŽe, et soit planifiŽ sur cette base pour au moins cinq ans.

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