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CNESER 2002: notre dŽclaration du 14 mai
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Nous avons reçu, par un coup de téléphone de Philippe Lieutaud, des propositions de la FSE dans la perspective des élections au CNESER.

La FSE nous offre une place lointaine sur une liste qui pour elle aurait vocation à rassembler diverses organisations opposées à l'UNEFexID, sous direction de SUD ou d'elle-même, sans rien nous dire ni de son titre, ni de sa ligne générale, et nous promettant pour plus tard une plate-forme, "négociable" bien sûr. Nous tenons à déclarer publiquement que le réseau UNEF Résistance syndicale n'a pas vocation à servir d'actionnaire ultra-minoritaire à une coopérative de petits commerçants unis par leur seule haine des grandes surfaces. La seule question qui nous intéresse, concernant ces élections est : peuvent-elles contribuer à la construction et à l'affirmation d'un rassemblement vraiment syndical et vraiment étudiant, face au monopole d'une pseudo représentation étudiante nationale concédé à des organisations qui n'ont rien de syndical, fort peu d'étudiants, et sont en tout cas tout à fait éloignées de la défense des intérêts réels des étudiants de France ?

Nous sommes de ceux qui, dans feue l'UNEF Pailleron, dans l'intersyndicale ECRA, dans la lutte contre la prétendue réunification de l'UNEF, avons porté l'espoir et l'exigence d'un véritable syndicat étudiant national. Nous pensons avoir été les derniers à y croire, face à l'échec de nos espérances. Depuis que nous avons cessé d'y croire, nous avons toute raison de regretter la période où nous y croyions. Nous ne demandons pas mieux que pouvoir y croire à nouveau.

Mais cela ne peut se faire que sur des BASES CLAIRES. Ces bases, nous n'avons pas besoin d'aller les chercher très loin. Les conditions fixées par le SEUL à sa participation à une liste pour le CNESER 2000 nous semblent les fournir

>Qu'il soit EXPLICITEMENT indiqué que la liste

>1/ "combat pour la constitution d'une structure syndicale d'ampleur >nationale pour la défense réelle des intérêts des étudiants et contre la privatisation de l'université entreprise par les gouvernements qui se >succèdent depuis 30 ans".

>2/"exige l'abrogation pure et simple des réformes Bayrou et Allègre de >l'Université (Arrêté Bayrou, U3M, loi sur l'innovation, Edufrance)"

(auxquelles il faut bien sûr ajouter la réforme Lang).

Si nous sommes d'accord sur cela, le choix d'une tête de liste capable de représenter tous ceux qui portent cette exigence ne posera aucun problème. Sinon, ce n'est pas la peine de discuter.

En ce qui nous concerne, nous n'avons aucune exigence précise en termes de places sur la liste. Mais la logique d'un rassemblement d'organisations différentes sur un objectif commun nous paraît exiger que la tête de liste, titulaires et suppléants d'une part, titulaires seulement d'autre part, soit constituée sur le principe de la parité entre ces organisations. Nous espérons qu'il sera possible d'entreprendre dans les plus brefs délais des discussions sur cette base avec des interlocuteurs de la FSE et de toute autre organisation nationale ou locale qui partagerait le même but.

En Sorbonne, à Tolbiac, à Evry et à Lille, 14 mai 2002