Fidèle à notre volonté de construction d’un syndicalisme de lutte, nous considérons que celui-ci passera obligatoirement par un travail à la base, constructif et constant, seul porteur de cohérence.

Dans cette optique nous avons déjà proposé la rédaction d’un guide étudiant qui ouvre des débats et des perspectives communes. Nous réitérons cette proposition afin de préparer la prochaine rentrée, qui sera l’occasion d’organiser la riposte aux réformes universitaires. Notre vision tranche donc toujours avec une simple et périlleuse réunification d’appareil.

Ne rejetant pas le principe d’une liste commune au CNESER, nous déplorons les circonstances et les pratiques dans lesquelles cette liste se constitue.

Nous ne pouvons accepter que des discussions aussi importantes se fassent en trois jours. Cette situation d’urgence est la source d’une opacité dangereuse. Malheureusement nous n’avons jamais eu de contact avec l’UNEF Résistance. Le travail avec la fédération Sud Etudiant n’est pas envisageable, car elle compte des sections cogestionnaires qui se compromettent avec l’UNEF, et/ou des sections qui nuisent à l’unité des syndicats de lutte (politique d’opposition systématique à SE).

Dans l’état actuel des choses, la constitution d’une liste commune passera par :

- l’arrêt des discussions avec la Fédération Sud étudiants, ce qui laisse une porte ouverte aux sections qui ont fait leurs preuves dans la lutte ( Le Havre )

- une véritable clarté sur toutes les conditions techniques du déroulement des mandats ; circulation des informations ; rotation et attitude des élus  et répartition des subventions.

Nous insistons sur la nécessité d’entamer un travail de réflexion commun, et nous vous invitons à notre congrès qui se déroulera les 8, 9 et 10 juin.

Amitiés syndicales