C'était l'UNEF (1971-2001): la FRUF

Documents sur la Fédération des Résidences Universitaires de France (FRUF)

La FRUF a été fondée en 1964 à la suite de la grande grève des loyers de l'automne 1963. Elle est alors totalement indépendante de l'UNEF (selon un des documents ci-dessous, de la rentrée 1970, celle-ci, alors « se désintéressait de la lutte des étudiants en résidence »). Ses statuts semblent calqués sur ceux de l'UNEF des années soixante, où les associations de résidents d'une Cité tiennent le rôle qu'y ont les AGE, avec la même référence à la charte de Grenoble. Elle est particulièrement forte à la Résidence Jean Zay d'Antony, où elle a son siège national

Elle a bien évidememnt des liens avec l'UNEF, qui se renforcent dans la phase du Renouveau. Elle la précède dans le Renouveau, dès 1969. À partir de du 59e congrès (mars 1971), son président est membre de droit du BN de l'UNEF: le lien devient formel. Elle n'en reste pas moins totalement autonome: tous ses membres n'adhèrent pas forcément à l'UNEF sur leur lieu d'études. Elle est la seule fédération nationale alors, jusqu'en 1974 où l'autre UNEF, celle de l'OCI (celle qui devient ID en 1980), crée la FERUF, à partir des associations qu'elle contrôle.

D'après les documents que nous avons, la FRUF est très active dans les années 1970, puis semble en difficulté au milieu des années 1980. On n'en trouve plus de traces nationalement après 1990 (même plus apparemment de président membre de droit du BN de l'UNEF. En novebre 1994, l'UNEF organnise une rencontre des résidents où il n'est pas question de FRUF. A la même époque il y a une AGE UNEF de la cité d'Antony, dont nous n'avons pas de trace écrite) sinon sur les bulletins de vote de l'UNEF pour les élections au CROUS, où on continue à l'ajouter pieusement comme soutien (tout comme l'UGE, également disparue) [Nous en avons une trace locale à Limoges en 1998, où l'ARAL continue de se réclamer de son appartenance à la FRUF]. Cette dernière trace disparaît après la fin de l'UNEF en 2001 qu'on a appelée « réunification ». Si l'UNEF-ID reprend alors le nom UNEF, cessant d'être ID, elle maintient sa FERUF (qui ne semble pas avoir plus d'existence) sans revendiquer le nom historique.

Nous publions aujourd'hui (13 juin 2021) ce que nous avons sur l'activité nationale de la FRUF, certains congrès et quelques tracts, que nous devons principalement à Alain Miranda et François Bonnarel. Il faudra y ajouter des liens vers les tracts locaux, dus aux mêmes, qui sont ou seront publiés dans les pages locales (comme celle de l'UNEF, l'activité de la FRUF était essentiellement locale) et les autres que nous espérons retrouver. Il faudrait prendre en compte aussi ce qui était commun, nationalement et localement, à l'UNEF et à la FRUF, en particulier les tracts pour les élections au CROUS, actuellement dispersés sur le site mais que nous le projet (parmi nos nombreux projets en retard) de regrouper sur une page.

Le témoignage de François Bonnarel sur ses années à la FRUF, à Marseille et à Antony

La FRUF 1975-1984 ou l'enjeu des cités U

Les statuts de la FRUF

tels que distribués lors du 7e congrès, apparemment restés les mêmes depuis la fondation/A>

La FRUF se présente, à la rentrée 1970

Quatre-pages, rentrée 1970

Trois projets de Charte de la vie en Cité

Non daté, dactylogaphié

Dans le numéro 1 de Cité U, rentrée 1972

dans le Cité-U de novembre 1976

Congrès et textes internes

Congrès de Bordeaux (3e ?, 13 au 15 mars 1970), 5e congrès (Toulouse, 18 au 20 février 1972): pochette et photos d'Alain Miranda, et CN de novembre 1973