L'UNEF se meurt ! L'UNEF est morte !
Chronologie de la fin de l'UNEF et de ses AGE, mars 2000 - juin 2003

Voir le (long) tŽmoignage personnel dÕEmmanuel Lyasse sur le mois de juin 2000
(publiŽ en septembre 2020)

Les derniers BN de l'UNEF, de dŽcembre 1993 ˆ la fin

Ê

Nous pouvons enfin aujourd'hui (juin 2021) mettre en ligne une chronologie de la derrire annŽe de l'Union nationale, et du destin postŽrieur des AGE qui y avaient survŽcu, avec liens vers tous les documents que nous avons conservŽs ou retrouvŽs. Il remplace le texte beaucoup moins prŽcis que nous avions mis lˆ en 2007. Comme ce texte commenait en 1997, nous laissons son dŽbut ci-dessous, en annexe.

Cette chronologie est Žtablie presque exclusivement ˆ partir des documents qui sont soit sur le site, soit sur le forum, depuis cette Žpoque, complŽtŽs et ŽclairŽs par les souvenirs de l'auteur. Les liens renvoient ˆ ces publications (On signale que les documents provenant de la direction nationale qui Žtaient publiŽs par nous sur le site l'Žtaient en gŽnŽral ˆ la rubrique ÇÊVoyez comme ils sont mŽchantsÊÈ. C'Žtait alors normal). Il peut y avoir des problmes d'encodage de caractres obsolte, qu'on peut rŽsoudre en modifiant l'encodage dans le menu du navigateur
Il y a quelques exceptions: des documents qui n'avaient pas ŽtŽ publiŽs alors, et Žgalement ceux qui l'Žtaient en pices jointes sur le forum (disparues quand nous avons changŽ d'hŽbergeur en 2007, mais conservŽes par nous). On en a fait des PDF ˆ partir des fichiers d'origine. E. L.

28, 29, 30 mars 2000: Žlections aux CROUS dŽsastreuses pour l'UNEF, qui ne conserve que onze Žlus (22 en 1998)
Les rŽsultats complets tels que publiŽs alors sur le site de l'UNEF-ID, page enregistrŽe et conservŽe par nos soins.

7 mai 2000: Le CN dŽcide de solliciter pour le CNOUS l'alliance des deux AGE ayant rŽcemment fait scission de l'UNEF qui ont des Žlus, l'AGEL-SE de Limoges (qui refuse) et l'AGET-ASL de Toulouse Arsenal (qui accepte). Mme avec l'AGEL, cette liste, avec quatorze voix, n'aurait eu aucune chance d'avoir un Žlu. Comprenant douze candidats, elle n'obtiendra finalement que neuf voix, sans qu'aucune explication ait ŽtŽ donnŽe ˆ ce jour.

Courant mai 2000: le secrŽtariat et les AGE prŽparent la liste UNEF pour le CNESER, qui est assurŽe d'obtenir un des onze siges (184 Žlus UNEF revendiquŽs quand il faut environ 130 voix)

2-3 juin 2000: le secrŽtariat prŽsente au BN, puis au CN (ˆ Nanterre), une proposition de liste commune faite par l'UNEF-ID, dont il n'avait jamais ŽtŽ question auparavant, dans la perspective d'un congrs de crŽation d'une nouvelle organisation en dŽcembre (Le mot ÇÊrŽunificationÊÈ est explicitement rejetŽ. Pourtant, ds le la semaine suivante, l'UNEF-ID annonce qu'elle est faite). Elle est adoptŽe par 19 voix contre14 et une abstention (notes et communiquŽ d'Emmanuel Lyasse. Ce rŽsultat n'appara”t pas dans le compte-rendu officiel).

Parmi les dŽlŽguŽs d'AGE prŽsents, votent pour ceux de Paris VIII, et ceux des deux AGE tenues par la LCR, Jussieu et Paris X (totalement disparues depuis un an, sollicitŽes en vain pour les Žlections aux CROUS). Votent contre ceux de Paris I, Paris IV, Evry, Caen, Lille, Montpellier, Bordeaux, OrlŽans. Parmi les AGE habituellement reprŽsentŽes, manquent (ˆ cause de la pŽriode d'examens) Clermont, qui aurait probablement votŽ pour, Rouen et Nantes, qui auraient votŽ contre.
Emmanuel Lyasse (Paris IV) et Olivier Ruet (Caen) annoncent aussit™t leur intention de monter une liste alternative. Le soir, le premier lance un appel intitulŽ RŽsistons ˆ la liquidation de l'UNEF.
Le rapport introductif au CN
Le compte-rendu donnŽ par la direction
L'appel lancŽ par E. Lyasse le samedi soir
Le dossier sur le CN tel qu'il Žtait sur le site unef.org, avec les prises de position reues des AGE.

5 juin 2000, 18 heuresÊ: dŽp™t au CNESER

1) D'une liste commune UNEF-ID UNEF, avec trois candidats de l'UNEF (une titulaire et une supplŽante Žligible ˆ coup sžr, un titulaire inŽligible), huit officiellement de l'UNEF-ID, et onze ÇÊassociatifsÊÈ en fait tous de l'UNEF-ID.

2) D'une liste intitulŽe Ensemble pour une UniversitŽ publique de qualitŽ ouverte ˆ tous, liste de rassemblement syndical, incomplte (18 candidats seulement), qui sera complŽtŽe dans les dŽlais lŽgaux, mais nŽanmoins non retenue par le ministre.
Elle comprend deux candidats du SEUL de Montpellier, un de l'AGET-ASL, un de l'USEP-SE de Pau (ex UNEF), deux candidats indŽpendants qui se sont manifestŽs spontanŽment sur internet et donc seize Žlus au titre de l'UNEF, quatorze prŽsentŽs par leur AGE (Caen, Lyon (3), Paris IV, Paris I, Lille (2), Nantes, Rouen, Evry, Paris XII, Dijon, Arras), un d'OrlŽans ˆ titre personnel (mais avec l'accord de la direction d'AGE), une de Paris III o il n'y a plus d'AGE depuis longtemps. Elle est menŽe par Olivier Ruet, de Caen.
L'UGEM-UNEF de Montpellier la soutient, sans avoir pu y prŽsenter de candidats (qui auraient fait double emploi avec ceux du SEUL). L'AGEUR-UNEF de Rennes approuve, mais n'a aucun Žlu ˆ prŽsenter.
La FAEB-UNEF de Bordeaux condamne la dŽcision du CN, mais refuse de se prononcer entre les deux listes.
La seule AGE ˆ prendre officiellement position pour la liste unitaire est Paris VIII. D'aprs leurs votes au CN de septembre, il semble que Clermont et Orsay l'approuvent Žgalement Ceux rŽputŽs tre de la LCR prennent position en tant que ÇÊTendance Tous ensembleÊÈ dŽsormais commune aux deux UNEF.
Le communiquŽ annonant le dŽp™t de la liste EnsembleÉ
Le dossier sur cette liste alors mis en ligne

27 juin 2000: le juge des rŽfŽrŽs, saisi par Jihad Wachill au nom de la liste EnsembleÉ se dŽclare incompŽtent. Il n'y aura pas de poursuites sur le fond.
La demande de rŽfŽrŽ

28 juin 2000: ˆ Paris VIII, Rencontre des adhŽrents de l'UNEF convoquŽe par la direction nationale. DŽclaration des douze AGE soutenant la liste EnsembleÉ exigeant sa transformation en CN extraordinaire pour annuler les dŽcisions de celui du 5, et Žlire une direction provisoire. Se heurtant ˆ un refus, elles quittent la rŽunion.
Le rapport prŽsentŽ par Karine Delpas
CommuniquŽ du 29 juin reprenant la dŽclaration des douze AGE

28 juin 2000, soir: ˆ Caen, l'UNEF Caen vote son dŽpart de l'UNEF et fonde unilatŽralement la FSE, contre la voix d'Olivier Ruet, seul Caennais ˆ tre venu ˆ Paris VIII.

29 juin 2000: ceux qui ont quittŽ la rŽunion de Paris VIII se retrouvent en Sorbonne. Ils dŽcident de se constituer en tendance pour participer ˆ la prŽparation du congrs prŽvu ˆ l'automne avec pour objectif d'y tre majoritaire et d'empcher la dissolution. Olivier Ruet s'engage ˆ maintenir une AGE UNEF ˆ Caen pour y participer (promesse non tenue).

20 juillet 2000: dŽpouillement des votes pour le CNESER. La liste unitaire obtient 684 voix, soit moins que le nombre d'Žlus revendiquŽs par l'UNEF-ID (715), donc beaucoup moins que le total UNEF-UNEF-ID (184 + 715), et cinq Žlus (il y avait cinq sortants UNEF-ID, un UNEF). Pour la premire fois, le total des deux UNEF est infŽrieur ˆ la majoritŽ des onze Žlus.

Septembre 2000: L'UGED de Dijon dŽcide de rejoindre Caen dans la FSE (dŽcision officialisŽe le 27, mais qui a dŽjˆ provoquŽ son absence du CN du 23).

23 septembre 2000: CN rŽuni pour convoquer le congrs ˆ Orsay les 11 et 12 novembre. Les AGE de Paris I, Paris IV, Evry et Paris XII prŽsentent ˆ son dŽbut une motion demandant, en simple application du rglement intŽrieur (article 43: "Le Bureau National soumet ˆ l'ensemble des adhŽrents des textes qui doivent parvenir aux AGE deux mois avant l'ouverture du Congrs national"), qu'il soit reportŽ en dŽcembre.
Elle est pourtant mise aux voix, en fin d'aprs-midi seulement, et dŽclarŽe rejetŽe par 22 voix contre 20. Il y a eu en fait 21 voix pour (de Paris IV, Paris I, Evry, Paris XII, Lyon, Nantes, Arras, Lille, Rouen et Bordeaux). Parmi les 22, il y avait les AGE LCR (dont les dŽpositaires de la motion avaient dŽcidŽ de ne pas reconna”tre la lŽgitimitŽ, les considŽrant comme passŽes ˆ l'UNEF-ID depuis au moins les Žlections aux CROUS), un MontpelliŽrain non mandatŽ par l'UGEM, un Caennais qui n'avait rien ˆ faire lˆ puisqu'il n'y avait plus d'AGE.
Les partisans de la motion dŽclarent qu'ils la considrent comme adoptŽe, et se retirent du CN (ne participant donc pas au renouvellement partiel du BN), ˆ l'exception du dŽlŽguŽ bordelais.
Le rapport introductif et le compte-rendu donnŽs par la direction nationale sur le forum le 11 octobre
CommuniquŽ de Philippe Lieutaud et Jihad Wachill reprenant la motion

14 ou 21 octobre 2000: CN boycottŽ par les opposants ˆ la dissolution de l'UNEF

28 et 29 octobre 2000: ConfŽrence nationale des AGE de l'UNEF, ˆ vocation d'assemblŽe gŽnŽrale extraordinaire, convoquŽe par les AGE de Paris I, Paris IV, Evry et Paris XII (L'invitation), en Sorbonne le samedi, ˆ la citŽ U d'Antony le dimanche. Participent en outre les AGE de Lyon, Lille, Montpellier, Rouen, Nantes, Arras. L'AGE d'Orsay est prŽsente le samedi comme observateur ne reconnaissant pas la lŽgitimitŽ de la rŽunion.
DŽcision est prise de participer au congrs, pourtant jugŽ illŽgitime, d'Orsay. Sa motivation principale est que la position de Clermont et d'Orsay a changŽ, et qu'elles sont dŽsormais contre la dissolution de l'UNEF.
La confŽrence reconna”t comme ses porte-parole les trois membres du BN appartenant aux AGE prŽsentes, mais s'enlise et n'adopte finalement aucun texte.

31 octobre 2000: publication sous les signatures de Philippe Lieutaud et Jihad Wachill, en tant que porte-parole (le troisime, Manuel CanŽvet, de Nantes, refusant) de la confŽrence de l'appel d'Antony (qui n'est donc pas d'Antony), rŽdigŽ par Emmanuel Lyasse.

11 et 12 novembre 2000: Congrs ˆ Orsay, dans une grande confusion, marquŽ par de nombreuses contestations de mandats de part et d'autre (il commence ˆ 18 heures le samedi pour finir vers 18 heures le dimanche).
Le dimanche matin, Nantes annonce son ralliement ˆ la rŽunification, sur les positions de la LCR.
Finalement, la prŽsidence de sŽance renonce ˆ mettre aux voix la dissolution de l'UNEF; le congrs se termine par un vote contradictoire entre deux textes l'excluant Žgalement. La reconduction du BN sortant est proclamŽe, alors que son renouvellement avait ŽtŽ votŽ par le congrs le dimanche matin contre la prŽsidence de sŽance.
Le compte-rendu du congrs donnŽ par la direction (avec le rapport introductif et certains votes).
La lettre de Karine Delpas qui l'accompagnait.
Le communiquŽ de la ÇÊFAGIFÊÈ aprs le congrs.

15 et 16 dŽcembre 2000: le congrs de fusion avec l'UNEF-ID qui Žtait prŽvu ˆ la MutualitŽ est remplacŽ par des ƒtats gŽnŽraux UNEF UNEF-ID dont il ne sort rien.
Compte-rendu personnel de StŽphane Paturey sur le forum unef.org
Compte-rendu personnel de Philippe Lieutaud sur le forum unef.org

3-4 fŽvrier 2001: CN o rien n'est dŽcidŽ, sinon de ne pas conclure d'accord national avec l'UNEF-ID pour les Žlections ˆ venir ˆ la LMDE. Renouvellement partiel du BN (rŽduit de 31 ˆ 25 membres) avec changement de secrŽtaire gŽnŽral et de trŽsorier.
Compte-rendu personnel d'Emmanuel Lyasse par mail privŽ

25 fŽvrier 2001: L'UNEF-ID annonce qu'elle tiendra son 77e congrs ÇÊpour le rassemblementÊÈ du 28 avril au 1er mai. Rapidement, les AGE encore officiellement dans l'UNEF de Jussieu et Paris X, et leur ralliŽe nantaise dŽclarent qu'elles y participeront, et leurs dirigeants signent le texte de tendance Tous ensemble.
DŽpche AEF publiŽe sur le forum unef.org par Philippe Lieutaud, avec ses commentaires.
Position du CEN-UNEF (Nantes) publiŽe le 23 avril sur le forum unef.org

22 avril 2001: BN o le secrŽtariat relance le projet de dissolution de l'UNEF pour une ÇÊconstituanteÊÈ crŽant une nouvelle organisation en juin. Un CN est prŽvu pour convoquer le congrs de dissolution prŽalable ˆ celle-ci.
Compte-rendu de ce BN par Jihad Wachill, sur le forum unef.org

27 avril 2001: L'UNEF Paris IV dŽcide en assemblŽe gŽnŽrale (prŽparŽe par le bureau du 2 avril) de se transformer en AGEPS, en restant affiliŽe ˆ l'UNEF, mais sans plus s'en rŽclamer ˆ l'intŽrieur de l'UniversitŽ. Vive opposition d'Emmanuel Lyasse, qui rompt avec Philippe Lieutaud (et suivra donc le CN du 13 mai de l'extŽrieur de l'amphi).
Le manifeste et les statuts adoptŽs.
La contribution ˆ l'AG des opposants.

13 mai 2001: dernier CN de l'UNEF, ˆ Paris VIII, marquŽ par un festival de faux mandats de part et d'autre.
Les opposants sont incontestablement majoritaires le matin, revendiquent et obtiennent sans vote la prŽsidence de sŽance, mais acceptent d'attendre la fin de l'aprs-midi pour voter.
Finalement, le rapport convoquant le congrs est dŽclarŽ adoptŽ par 26 voix contre 24, et une motion en sens contraire rejetŽe par 23 voix partout, aprs vote nominal dans les deux cas.
Parmi ceux qui votrent pour le rapport, il y en avait huit qui avaient participŽ au congrs rŽcent de l'UNEF-ID, deux de Nanterre, deux de Jussieu, trois de Nantes, un de Lyon (qui Žtait ˆ l'UNEF-ID ˆ Grenoble l'annŽe prŽcŽdente), dont un avait ŽtŽ Žlu ˆ son BN, un autre ˆ sa CA. Il y avait aussi un supposŽ reprŽsentant de l'AGE de Marseille, non attestŽe depuis trs longtemps, et une de celle de Saint-ƒtienne, disparue depuis plusieurs annŽes, connue par ailleurs pour tre Žtudiante ˆ Paris I, deux d'OrlŽans dont on n'avait plus aucune nouvelle depuis qu'elle s'Žtait prononcŽe contre la liste unitaire au CNESER, un gars de Versailles o il n'y avait jamais eu d'UNEF, un de Sciences-Po o il n'y en avait plus depuis longtemps, le Caennais dŽjˆ citŽ, une fille de Villetaneuse, AGE dont on n'entendait plus parler, arrivŽe au dernier moment, huit membres du BN, les deux reprŽsentants de Paris VIII.
Parmi ceux qui votrent contre, quatre membres du BN (deux de Paris I, un de Paris IV devenue AGEPS, un d'Orsay) , des reprŽsentants de Paris I (2), Paris XII (2), Evry (2), Clermont (2), Lille (2), Lyon (1), Montpellier (2), Arras (1), Paris IV devenue AGEPS (1). Une de Rouen, sans mandat de l'AGE disparue pendant l'hiver, une de Nice rŽapparue miraculeusement, deux qui prŽtendaient avoir refondŽ l'AGE d'Antony, dont on n'a plus eu de nouvelles ensuite, et l'Žlue bidon de Paris III qui avait dŽjˆ servi l'annŽe prŽcŽdente.
Deux abstentions, une du BN, une d'Orsay.
Une chose para”t claire: toutes les AGE clairement attestŽes de l'UNEF (a ne faisait plus beaucoup) Žtaient contre sa dissolution, sauf une, Paris VIII.
La direction nationale n'en a pas moins poursuivi. Les opposants ont dŽclarŽ qu'ils ne laisseraient pas faire.
Le compte-rendu donnŽ par Jo‘l Pascal, prŽsident de sŽance, avec les votes nominaux [Un rectificatif sur les votes, par le mme; un autre, qu'il a refusŽ de prendre en compte]
Le compte-rendu donnŽ par Marion Brun, secrŽtaire gŽnŽrale, avec le texte du rapport.
Les commentaires d'Emmanuel Lyasse ˆ ce sujet
CommuniquŽ de presse des dŽlŽguŽs au CN hostiles ˆ la dissolution publiŽ par Philippe Lieutaud (certaines signatures ont ŽtŽ contestŽes)

23 juin 2001: Ë Pantin, le congrs de l'UNEF, Žvidemment boycottŽ par tous ceux qui n'en voulaient pas (puisqu'il aurait fallu payer pour rentrer). Ë ce qu'on a dit, une trentaine de participants. Rien n'a ŽtŽ publiŽ. Il n'y a pas eu de dissolution formelle de l'UNEF enregistrŽe en prŽfecture (pour une raison connue).
Un bref message sur le forum de CŽdric Sudres ˆ ce propos.
Un autre de Jihad Wachill.

25 juin 2001: La ÇÊconstituanteÊÈ, avec ceux de l'avant-veille, et l'UNEF-ID seulement d'o sort un communiquŽ triomphal annonant que les UNEF sont rŽunifiŽes, avec un prŽsident, une secrŽtaire gŽnŽrale, un trŽsorier qui sont ceux Žlus en avril par le congrs de l'UNEF-ID. Le communiquŽ ajoute ÇÊUn poste de vice-prŽsident a ŽtŽ attribuŽ ˆ un reprŽsentant de l'UNEF (SE) qui sera dŽsignŽ prochainement.ÊÈ. Ce sera finalement StŽphane Paturey, qu'il a apparemment fallu un certain temps pour convaincre d'accepter a. Il semble que tous les autres secrŽtaires nationaux de l'UNEF arrtent le syndicalisme Žtudiant. Un BN provisoire plŽthorique est constituŽ (liste non conservŽe, non retrouvŽe ˆ ce jour) avec un certain nombre de places attribuŽes ˆ l'UNEF, qu'il semble avoir ŽtŽ difficile de pourvoir. Les statuts sont exactement ceux de l'UNEF-ID.
La dŽpche AEF du soir ˆ ce sujet
Le projet de statuts envoyŽ au forum le 1er juin par StŽphane Paturey(nous n'avons jamais eu la version dŽfinitive)

Deux AGE de l'UNEF seulement, Paris VIII et Clermont (qui avait pourtant votŽ contre) rejoignent l'UNEF ÇÊrŽunifiŽeÊÈ. Dans les deux AGE unifiŽes, les anciens de l'UNEF sont minoritaires.

28 et 29 juin 2001: en Sorbonne, Žchec de la rŽunion des opposants ˆ la dissolution de l'UNEF.
Il y avait eu deux convocations concurrentes, l'une de Paris I, soutenue par Lille et ƒvry (rŽdigŽe par Emmanuel Lyasse), l'autre de l'AGEPS soutenue par Paris XII et Orsay. Le clivage semble avoir ŽtŽ: faire une assemblŽe se rŽclamant des statuts pour affirmer continuer l'UNEF, ou faire une nouvelle organisation.
La convocation signŽe de Paris I
La convocation envoyŽe par l'AGEPS

Ne viennent que huit AGE, les cinq parisiennes, Lille, Lyon et Montpellier. Clermont est allŽe ˆ l'UNEF ÇÊrŽunifiŽeÊÈ. Bordeaux n'en veut pas, mais ne vient pas. Rouen, OrlŽans, Rennes ont dŽcidŽment disparu. Il n'est plus question d'Arras.
Un compromis est trouvŽ entre six des huit AGE prŽsentes, la crŽation entre elles d'un rŽseau appelŽ UNEF autrement, ne se rŽclamant pas de la continuitŽ avec l'UNEF, ce que Lille et ƒvry (en accord avec Emmanuel Lyasse) refusent.
Mais les six, d'accord jusque lˆ, se divisent trois contre trois quand il s'agit d'Žlire une direction, Paris IV, Paris XII et Orsay pour Philippe Lieutaud, Paris I, Lyon et Montpellier pour Jihad Wachill. On dŽcide finalement que tous les deux sont Žlus.
Cette UNEF Autrement n'a aucune existence attestŽe par la suite. Paris IV tient les chaines d'inscription comme AGEPS, Paris XII comme AGEC, Orsay dispara”t, les trois autres continuent un temps comme UNEF, ce que font Žgalement Lille et ƒvry.

RentrŽe 2001
La FAEB-UNEF de Bordeaux devient RŽseau B, local, (Annonce sur le forum le 26 septembre) qui rejoint ensuite la FSE ˆ la surprise gŽnŽrale.
L'UNEF Paris I renonce au nom UNEF pour s'appeler CEPS (Collectif des Žtudiants de PanthŽon-Sorbonne). Message sur le forum le 2 novembre
L'UGEM-UNEF de Montpellier continue sous le seul nom UGEM, puis passe ˆ SUD-ƒtudiants.
L'AGEPS (ex UNEF Paris IV) et l'AGEC (ex UNEF Paris XII) rejoignent la FSE. Message du 12 novembre sur le forum pour l'AGEPS

DŽcembre 2001: scission au CEPS ˆ propos de places pour les Žlections au conseils centraux. La partie qui semble majoritaire (4 adhŽrents attestŽs), derrire Jihad Wachill, se nomme Oxygne et se rapproche des AGE de Lille, d'ƒvry et d'Emmanuel Lyasse. L'autre partie, soutenue par la FSE, dispara”t rapidement.

5 et 6 janvier 2002: ˆ ƒvry, rŽunion nationale convoquŽe sur le mot d'ordre de rŽsistance syndicale. Sont prŽsents l'UNEF ƒvry, l'AGEL de Lille, Oxygne (ex UNEF Paris I) et Emmanuel Lyasse. La dŽcision est prise de crŽer un rŽseau UNEF RŽsistance syndicale, d'AGE et de militants de l'UNEF constatant la vacance de sa direction. Adoption d'un appel, cherchant signataires, et d'un projet de statuts.
L'invitation ˆ cette rŽunion

6 mars 2002: aprs deux mois de vaines tentatives pour trouver des signatures, en particulier ˆ Lyon et Montpellier, l'appel est publiŽ avec presque uniquement celles des participants ˆ la rŽunion d'ƒvry. L'UNEF-RS reste limitŽe ˆ deux AGE, Evry et Lille, un fant™me d'AGE ˆ Paris I et un souvenir d'AGE ˆ Paris IV.
L'appel, tel que publiŽ sur le site

Mai 2002: tentative de la FSE de prŽsenter une liste pour le CNESER avec Sud ƒtudiants, SolidaritŽ ƒtudiante et l'UNEF-RS. SE refuse. L'UNEF RS accepte, ce qui permet le dŽp™t de la liste, mais l'imposition par SUD d'une profession de foi contraire aux engagements pris, avec l'approbation de la FSE conduit ses Žlus ne pas voter pour cette liste, qui Žchoue de trs peu ˆ avoir un Žlu.
Le dossier alors publiŽ sur le site unef.org (du point de vue exclusif de l'UNEF-RS, donc)

RentrŽe 2002: L'AGEPS (ex UNEF Paris IV) et l'AGEC (ex UNEF Paris XII) quittent la FSE, puis adhrent ˆ l'UNEF ÇÊrŽunifiŽeÊÈ, contre la garantie qu'elles resteront seules sur leurs universitŽs. L'AGEPS reprendra son autonomie en janvier 2007.

FŽvrier 2003: ˆ ƒvry vingt-neuvime et dernier numŽro du Vilain petit canard, journal de l'AGE. Guirec Manceau termine ses Žtudes et ne trouve point de successeur. Ë Lille, l'AGEL-UNEF dispara”t ˆ peu prs au mme moment. Ë Paris I, le minuscule Oxygne, submergŽ par le groupe CRI, d'origine lambertiste, passe ˆ la FSE.

Mars 2003: dernire mise ˆ jour du site unef.org comme site de l'UNEF RS, qui reste tel quel jusqu'ˆ sa relance comme site historique en mars 2007.

Mai 2003: congrs de l'UNEF ÇÊrŽunifiŽeÊÈ ˆ Lyon, numŽrotŽ 78e, dans la continuitŽ des congrs de l'UNEF-ID. Le BN Žlu ne comprend qu'un seul ancien de l'UNEF.

Bellegarde, 30 mai - 1er juin 2021
Emmanuel Lyasse

Annexe: le dŽbut de l'ancien texte de prŽsentation de cette page sur la pŽriode 1997/99

Après le congrès de Toulouse (1997), très agité, l'arrivée au pouvoir de la gauche plurielle, conduisit à la cristallisation des affrontements. L’UNEF s’était prononcée en février contre la réforme Bayrou. Tandis que la direction cherchait des aspects positifs dans la politique d’Allègre, ses opposants y virent la continuation de la précédente.

Le mouvement étudiant de l’automne 1998 contre le rapport Attali et le plan U3M consacra la coupure en deux de l’UNEF, entre une direction qui refusa de s’engager, et renonça en même temps à son opposition à la réforme Bayrou, et une minorité (AGE de Rouen, Caen, Limoges, Lille, Paris IV et association de Toulouse-Mirail, rejointes ensuite par les AGE de Pau, Nantes, Paris I et Evry) qui soutint le mouvement et fit ensuite de la lutte contre ces réformes l’axe principal de son activité syndicale. Ce mouvement marqua aussi la fin d’une période, celle où congrès et Collectifs nationaux étaient dominés par les affrontements entre communistes et trotskistes : l’opposition qui se forma alors comprenait les militants de la GR (Gauche révolutionnaire scission de la LCR) qui dirigeaient les AGE de Rouen et Caen, mais aussi de nombreuses autres sensibilités, compris des communistes hostiles soit à la direction du PCF, soit seulement à la ligne syndicale de la direction de l’UNEF, et des socialistes, tandis que les militants de la LCR se retiraient progressivement de l’UNEF, beaucoup passant à SUD (Nancy, Poitiers, Reims, minorité de Paris I), certains à l’UNEF-ID (Strasbourg). Ceux qui restèrent, surtout à Jussieu, où ils dirigeaient l’AGE, et à Nanterre, où ils étaient tantôt une forte minorité, tantôt la majorité, se désintéressèrent de l’Union nationale, refusant de participer au Bureau national et étant presque systématiquement absents des Collectifs nationaux.

A partir de janvier 1999, s’ajoute à cette question celle de l’unité avec l’UNEF-ID, avancée par la direction Delpas (officiellement : pour tenter de répondre au très faible taux de syndicalisation du monde étudiant) malgré de nombreuses réticences dans sa majorité. Elle domine le 79e congrès (Pantin, avril 1999) qui, dans une grande confusion, vote à une écrasante majorité une motion "contre toute forme de réunification" (votent pour: l’opposition et la plus grande partie de la majorité, le reste s’abstenant ; seuls votent contre des délégués des deux AGE encore dirigée par des membres de la LCR (Jussieu) ou co-dirigée (Nanterre)), mais reconduit la direction sortante.

Durant ce congrès, l’AGEL (Limoges), l’AGE la plus forte de l’UNEF d’après ses résultats électoraux, annonce sa scision de l’Union nationale. Elle est rejointe ensuite par l’AGE de Pau et l’Association de Toulouse-Mirail, qui forment avec elle Solidarité étudiante.

L’UNEF sort donc de ce congrès profondément divisée. D’un côté, l’opposition, affaiblie, poursuit dans les AGE qu’elle domine la lutte contre les réformes Bayrou-Allègre et tente, en participant à l’intersyndicale "Ensemble contre les réformes Allègre", de maintenir des liens avec les scissionnistes de SE, d’en rétablir avec l’AGET-ASL, et d’en créer avec le SEUL de Montpellier. De l’autre la direction garde la perspective de l’unification avec l’UNEF-ID, alors prévue pour la fin 1999.

Les réticences des AGE de la majorité et le passage de Lyon à une opposition ouverte à l’automne condamnent ce processus. Mais la division persiste sur la question des réformes et est aggravée par le mouvement de l’Education nationale contre Allègre.

Les élections aux CROUS de mars 2000 sont un désastre pour l’UNEF (majorité comme opposition) [É] Lire la totalitŽ de ce texte sur l'ancienne page

 

 

 


Les archives du forum discussions@unef.org, de septembre 1999 à mai 2004

 


Le site unef.org tel qu'il était en décembre 2000 (version la plus complète)

 

 


Version de juillet 2000 (tous les liens ne fonctionnent pas)

 

 


La dernière version, en mars 2003 (UNEF RS, avec tous les textes après décembre 2000)

 

 

 


Le site officiel de l’UNEF tel qu’il est resté de 1997 à 2001

(lien externe vers le site www.archive.org)


Juin 2000, le mois dŽcisif pour le syndcalisme Žtudiant en France,
par Emmanuel Lyasse (septembre 2020)